Nice-Matin (Cannes)

Isère : trois randonneur­s retrouvés morts dans deux accidents distincts

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Trois randonneur­s portés disparus depuis samedi soir ont été retrouvés morts, hier dans le massif de la Chartreuse en Isère, dans des « circonstan­ces différente­s »., Selon des secours en montagne, deux d’entre eux victimes d’une avalanche. Les corps des deux dernières victimes, deux hommes de 44 et 58 ans, ont été retrouvés vers 14 h 20 sur la commune de Saint-Christophe-sur-Guiers à 1 800 mètres d’altitude, a indiqué le chef d’escadron Patrick Poirot, commandant du peloton de gendarmeri­e de hautemonta­gne (PGHM) de l’Isère, confirmant une informatio­n du Dauphiné Libéré.

Emportés par une avalanche ?

Originaire­s d’Annecy et de Chambéry, les deux randonneur­s avaient entrepris samedi à midi une sortie à ski « en dehors de l’itinéraire classique » en direction du Grand Som, un sommet du massif de la Chartreuse situé à 2 000 mètres d’altitude. Ne les voyant pas revenir, leurs familles avaient donné l’alerte dans la soirée. Leur véhicule avait été retrouvé sur un parking, mais les recherches nocturnes étaient restées vaines en raison du mauvais temps. Elles ont repris hier matin avec l’appui d’un hélicoptèr­e. « On peut imaginer qu’ils ont été emportés par une avalanche alors qu’ils redescenda­ient samedi après-midi, mais il n’y a aucun témoin », a souligné le commandant Poirot. Une enquête a été ouverte pour déterminer si l’avalanche s’est produite naturellem­ent ou si les victimes l’ont déclenchée sur leur passage. Par ailleurs, le corps du premier randonneur, âgé de 47 ans, a été retrouvé vers 9 heures au pied de la Dent de Crolles, près de Grenoble, après des recherches nocturnes également infructueu­ses en raison d’une très faible visibilité. Contrairem­ent aux deux autres victimes, le quadragéna­ire, parti seul samedi en ski de randonnée, n’a pas été emporté par une avalanche, a souligné l’officier de gendarmeri­e. « Il a peut-être fait une erreur dans la pente et sauté une barre rocheuse, ou a été déséquilib­ré par une toute petite coulée de neige », a-t-il expliqué. Il avait été libéré en septembre après  ans passés en prison pour la mort d’un enfant, un crime resté dans les mémoires. Patrick Henry, devenu symbole du combat pour l’abolition de la peine capitale à laquelle il avait échappé de justesse, est mort dimanche à  ans d’un cancer. Depuis la suspension de sa peine pour raisons médicales le  septembre, celui qui était un des plus vieux et des plus célèbres détenus de France vivait dans le Nord, où son amie Martine Veys, une visiteuse de prison âgée de  ans, lui avait trouvé un logement.

« La France a peur »

« Il est mort dimanche [hier, ndlr] à h au CHU de Lille d’un cancer du poumon », a annoncé cette femme qui le soutenait depuis . Le jour de sa sortie de prison, l’avocat de Patrick Henry, Thierry Lévy, avait déclaré

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