« Une mesure de sécurité »
« L’avantage d’un bouton alarme et de la géolocalisation, c’est qu’en cas de danger, notre PC radio est tout de suite avisé et peut envoyer des renforts immédiats aux agents concernés, justifie Yves Daros, directeur de la police municipale. C’est une mesure primordiale, car la sécurité des agents est une priorité du maire. »
Géolocalisation étendue aux contractuelles Pour le patron de la PM, le nouveau dispositif mis en place ne vise pas du tout à surveiller les faits et gestes des fonctionnaires, si ce n’est pour leur bien ! « Il y a policiers municipaux à Cannes, s’il fallait suivre chacun au geste et à la minute près… Ce n’est vraiment pas l’objectif ! » Encore plus véhément peut-être, Yves Daros réfute utilisation de la géolocalisation, comme cheval de Troie pour mieux « isoler » le policier. « Sur le document technique, la dénomination de “travailleur isolé” est malheureuse, mais je me suis engagé au nom du maire à ce que ce ne soit pas le cas. Il n’est pas question qu’un agent intervienne seul, il ne le fera jamais ! » « Les agents sont souvent trois dans les véhicules, deux à pied, et parfois seuls uniquement aux entrées et sorties d’écoles car il y en a trop, mais avec la proximité immédiate d’un collègue ». Le bras sécuritaire du maire précise que la géolocalisation est prévue pour policiers et ASVP début , mais « elle devrait aussi s’étendre aux agents de stationnement payant plus tard ». Et de conclure, en insistant sur un fait : « En comité technique, paritaire, cette mesure a été votée par tous les syndicats… sauf la CGT ! » Voilà qui est ciblé, à défaut de géolocalisé…