Nice-Matin (Cannes)

Le VW T-Roc à l’essai

En lançant ce petit frère du Tiguan, Volkswagen débarque avec de solides arguments sur le marché très convoité des SUV. Moderne, sérieux, malin et bien présenté, le T-Roc est bien né

- DENIS CARREAUX dcarreaux@nicematin.fr

Quoi de neuf ?

Aujourd’hui, une voiture neuve sur trois est un SUV. En six ans, cette proportion a été multipliée par trois! D’où l’idée de Volkswagen de décliner ses best-sellers, Golf et Polo, à la mode du moment. Dérivé de la Golf, le T-Roc, premier enfant de la série « T », sera suivi en 2019 par un petit frère, le T-Cross. Look moderne moins torturé que son jumeau Audi Q2, présentati­on plus jeune que d’habitude chez VW, dotation high-tech: le T-Roc a tout pour plaire. À mi-chemin entre les SUV urbains et compacts, cette jolie petite auto de 4,23 m fait tourner les têtes. La ligne de toit fuyante, les feux arrière à LED et les possibilit­és de personnali­sation séduiront une clientèle de conquête, mais aussi des possesseur­s de Golf tentés par un SUV ou des acheteurs de Tiguan souhaitant s’orienter vers un modèle plus petit et moins cher.

Côté finances

Proposé à partir de 21 990 € avec le 1.0 TSI essence 115 ch boîte manuelle (un très bon choix!), le T-Roc n’est pas hors de prix, mais il faut piocher largement dans la liste des options pour accéder à des équipement­s tels que le GPS, de plus en plus souvent proposé en série sur des citadines à moins de 15 000 €. En optant pour des finitions plus haut de gamme, il faut accepter de voir la facture s’envoler assez vite, à l’image de notre modèle d’essai dépassant allègremen­t les 35 000 €. Le prix à payer pour s’offrir une grosse Golf...ou un petit Tiguan.

À bord

La première impression est excellente. Réjouissan­te même. Dans la même veine que celle de la nouvelle Polo, la planche de bord rompt avec l’austérité un peu barbante des production­s Volkswagen. L’élégant bandeau de la planche de bord peut ainsi se parer de bleu, d’orange ou de jaune. Idem pour les selleries. Écran multimédia tactile et système Active info display (selon versions et options) en lieu et place du bloc compteurs apportent une vraie touche de modernité. Conquis au premier regard, les habitués de la marque (et les journalist­es, qui ont leurs petites marottes…) tordront le nez en constatant que les plastiques de la partie haute de la planche de bord ne sont plus moussés. Pas gravissime en soi. Un peu plus fâcheux lorsqu’on se penche sur les tarifs coquets du T-Roc.

Au volant

Sûr et sérieux, le T-Roc est particuliè­rement agréable à mener. Notre parcours d’essai sur les routes du Cap Corse nous a permis d’apprécier un comporteme­nt rigoureux et de constater l’efficacité royale de la transmissi­on intégrale 4Motion, disponible avec les moteurs 2.0 l TDI et TSI. Performant et disponible mais beaucoup trop présent à l’accélérati­on, le bien connu 2.0 TDI 150 chevaux devrait assurer le gros des ventes aux côtés du 1.5 TSI 150 qui bénéficier­a sans nul doute du regain d’intérêt actuel pour l’essence. Nous avons pour notre part été séduit par le 2.0 TSI 190 chevaux. Associé à la boîte à double embrayage DSG 7 et à la transmissi­on 4Motion, il transforme le petit T-Roc en couteau suisse haut de gamme, impeccable quelles que soient les conditions de conduite.

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