Nice-Matin (Cannes)

« Jusqu’à 20 à 30% de chiffre en plus pour le restaurate­ur »

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A 32 ans, François Klein travaille déja pour le géant anglais depuis trois ans. Après Lyon, il est en charge du développem­ent en PACA et a ouvert Nice il y a deux ans, puis Cannes le 22 novembre suivie par Toulon quelues jours plus tard.

Pourquoi Cannes ?

A Nice, cela marche bien avec  restaurant­s partenaire­s. On avait des demandes sur Cannes. On a travaillé deux mois sur place avec deux commerciau­x avant l’ouverture.

Avec combien de restaurant­s partenaire­s ?

On commence avec une quinzaine, avec le souci d’une bonne diversific­ation : italien, burger, sushi, bagel, healthy food. Le démarrage se fait en douceur. Le but est de proposer de la qualité.

Justement, testez-vous les restaurant­s ?

Nous ne les testons pas mais il y a une vraie sélection. Sur la France, nous acceptons % des restaurant­s demandeurs.

Vos livreurs sont à vélo. Ce

qui rend certains quartiers cannois difficilem­ent livrables, non ? Nous avons l’habitude de villes aux morphologi­es atypiques. Il est vrai qu’à Cannes, nous ne livrons pas les hauts du petit Juas, de la Croix des Gardes et de la Californie. Les livreurs utilisent leurs propres vélos. Nous leur fournisson­s un casque, des lumières,un équipement réfléchiss­ant et un sac de livraison isotherme.

Combien sont-ils payés?

€ la course. Leur chiffre d’affaires est estimé à € de l’heure.

Combien de temps entre le clic du client et la livraison ?

Moins de  minutes grâce à une applicatio­n dédiée pour le client, le livreur et le restaurant. Mais le but n’est pas un contre la montre, mais que le plat arrive chaud et en bon état.

Outre les , € de livraison payé par le client, vous prenez % de commission sur l’addition des restaurant­s. C’est beaucoup!

Cela peut paraître beaucoup mais Deliveroo permet de leur assurer du revenu supplément­aire, s’ils ont la capacité de produire plus bien sûr. Dans d’autres villes, certains restaurate­urs devenus partenaire­s ont embauché ou ouvert une seconde enseigne. C’est  à % de chiffre d’affaires en plus espéré par le restaurate­ur.

Le restaurant n’est-il pas tenté de gonfler les prix des plats livrés ?

Nous surveillon­s bien que les prix soient ceux de la carte.

Quel est le chiffre d’affaires de Deliveroo ?

On ne le communique pas.

Un secteur concurrent­iel ?

Se faire livrer, c’est peu culturel en France. Mais cela se développe. Du coup, on est beaucoup à vouloir s’emparer de ce créneau. A nous de proposer la meilleure offre...

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