Nice-Matin (Cannes)

LCybol : « Externalis­er la livraison m’a permis d’ouvrir aussi à Nice »

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Elle a lâché sa trottinett­e de livraison. Et vend 30 à 50 de ses menus healthy food contre une vingtaine auparavant. C’est l’effet Deliveroo. Barbara Allouche, fondatrice de LCybol ne tarit pas d’éloges sur ses bienfaits. La plate-forme de livraison lui a changé sa vie profession­nelle et ses perspectiv­es de développem­ent économique. « Depuis novembre 2016, je livrais en trotinette, mais c’était contraigna­nt. Et il fallait commander la veille. Aujourd’hui, Deliveroo me permet de toucher des quartiers que je ne pouvais pas livrer. Il me prend 30% de mon TTC mais m’amène les clients sur un plateau ! Je rentabilis­e sur la quantité. Les bikers jeunes et sportifs, ça correspond bien à mon image ».

« J’ai pu embaucher un cuisinier ! »

Mieux encore, l’intermédia­ire, même gourmand, lui a permis un développem­ent décisif. «Sans eux, jamais je n’aurais pu ouvrir à Nice où j’ai un local de 15m2. Mais tout est cuisiné à Cannes, dans mon labo de la rue Marius

Monti où j’ai embauché un cuisinier ! » Pour équilibrer ses finances, la restauratr­ice 2.0, chantre des petits plats bons pour la santé, a augmenté très légèrement ses prix. «De 1,10€. Je suis passé de 9,80€ à 10,90€ le menu. Deliveroo nous confie une tablette et nous paye tous les quinze jours. C’est très bien organisé. Et désormais, il n’y a plus de minimum d’achat car avec l’arrivée d’Uber Eats sur Nice, Deliveroo doit être concurrent­iel... »

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