Démêler le vrai du faux pour savoir de quoi l’on parle
Lors de cette intervention, les lycéens de Vert d’Azur ont pu recevoir quelques documents sur lesquels leur parcours pédagogique pourra s’appuyer. Parmi lesquels : le petit guide « Lutter contre les préjugés sur les migrants » édité par l’association solidaire La Cimade. Illustré avec des chiffres dont les sources sont citées, il permet de briser de nombreuses idées reçues sur la question. En voici un extrait.
Les migrants n’ont droit qu’à une seule aide sociale
Cette idée reçue a la dent dure. Et pourtant les faits sont là : une personne étrangère en situation irrégulière en France ne peut bénéficier que d’une seule aide sociale : l’Aide médicale d’État – couverture maladie limitée sous condition de faibles ressources. Impossible pour eux d’avoir accès à toutes les autres prestations sociales. En effet, beaucoup d’aides sont soumises à une durée minimum de résidence en France.
, % des habitants
A force d’entendre des chiffres, on ne sait plus vraiment comment les interpréter. En , l’Union européenne a comptabilisé , million de nouvelles demandes d’asile, soit le double de l’année précédente. Mais si on ramène ce chiffre aux millions d’habitants de l’Union européenne, cela ne représente que , % de la population totale ! Il faut également savoir qu’un tiers de ces personnes sont des enfants. Source : Eurostat, mars et mai 2016, Ofpra, 2016.
Parmi ces personnes : % de diplômés
Parmi les personnes migrantes entrées en France en , % sont au moins titulaires d’un diplôme niveau baccalauréat ou d’un diplôme équivalent. Et près de % d’entre elles sont diplômées de l’enseignement supérieur. Mais l’absence d’équivalence les empêche de prétendre au métier pour lequel elles ont étudié.