HANDISPORT Année pleine dans les A-M Sports d’hiver - Omnisport - Handibasket - Un Cannet presque parfait ! Escrime -
De beaux événéments organisés, des sportifs qui ont brillé : le handisport a réussi son année
En loisir ou en compétition, le nombre de licenciés handisport dans le département grandit. à la fin de la saison, « ni les pires, ni les meilleurs » sur le plan national, selon le nouveau Président du comité départemental Aurélien Lazzaro, élu en mars. C’est d’ailleurs la principale nouveauté : après ans à la tête du comité, Michèle Anne Sahin a passé la main. L’équipe dirigeante a un peu changé mais la philosophie est restée la même: « être proche des clubs. » Par leurs résultats, certains sportifs tirent le handisport maralpin vers le haut. Focus sur ceux qui ont marqué . Trois trophées empochés, le quatrième est passé tout près. Le bilan de la saison cannettane est tout simplement « exceptionnel », pour le Président, Alexandre Farrugia. « On ne s’y attendait pas forcément », avoue-t-il. Le premier titre est décroché le avril à Bordeaux, alors que Le Cannet écrase Marseille - en finale de Coupe de France. Une semaine plus tard, les Azuréens doublent la mise en Turquie face à Valladolid (-). Le club remporte la coupe Willi Brinkman (Euroligue ) et inscrit victoire en coupe d’Europe sur son palmarès. Le coup aurait été idéal sans cette défaite d’un petit point, -, contre Meaux à l’occasion de la finale du championnat de France. Un affront essuyé en décembre dernier puisque l’équipe du coach Daniel Paquet a pris sa revanche sur l’équipe de Seine-etMarne, en remportant le premier Trophée des Champions de l’histoire du handibasket français. « Faire mieux sera difficile », acquiesce Alexandre Farrugia, même si son équipe a toujours faim de victoires. Le janvier prochain, elle aura l’occasion de faire un pas vers un nouveau trophée, à condition de passer les huitièmes de finale de la Coupe de France… face à Meaux, une nouvelle fois. Pour sa première saison en Équipe de France, le snowboardeur a porté haut les couleurs tricolores. Le février dernier d’abord, dans la station du « Big White » au Canada, Maxime monte sur le podium mondial en snowboard cross et accroche une médaille d’argent. Trois jours plus tard, il grimpe une marche supplémentaire et devient champion du monde, en banked slalom cette fois. « J’avais à coeur de ne pas échouer et d’être à la hauteur du maillot », témoigne fièrement le champion. Finalement, il n’a pas déçu, bien au contraire, et il a décroché sa sélection pour les Jeux Paralympiques de Pyeongchang, en mars prochain. Les clés du succès ? « J’étais décomplexé et je n’attendais rien. J’ai ridé sans me mettre de pression. » Pour les Jeux à venir, les objectifs sont plus clairement établis, deux médailles ‘’conviendraient’’ au jeune homme de ans. Pourtant, aux yeux des spécialistes de la discipline, il ne fait pas office de favori. « Quand je lis les articles du comité paralympique, ils m’oublient. Je ne fais par exemple pas parti des dix personnes à suivre dans ma discipline, et ça me va très bien comme ça », s’amuse l’Isoliens. C’est d’ailleurs dans la station où il a ses habitudes que Maxime participera à la Coupe d’Europe le week-end prochain, avec les valides !
Tennis : Trois tournois handisports dans l’année
Un tournoi « série » (à l’académie Mouratoglou de Biot) et deux « futures séries » (à Antibes et Cagnes-sur-Mer), c’est le beau bilan des compétitions organisées sur la Côte d’Azur en handi-tennis. Un bilan d’autant plus honorable que seules quatorze compétitions reconnues par l’International Tennis Federation ont eu lieu en France en . Du côté des résultats, les Français ont brillé avec la victoire de Nicolas Peifer (e mondiale) à Biot en simple hommes, celle de Laurent Giammartini (ancien n°) à Antibes dans la même catégorie mais aussi la paire % cagnoise, Schoenn-Maras (la première a participé aux Jeux Olympiques de ), qui s’est imposée à domicile en Juin.
Mais aussi…
Le traditionnel tournoi international des nations en Torball (sport de ballon pratiqué par les déficients visuels) organisé par l’association A.N.I.C.E.S, tenante du titre qui a cette fois laissée le titre aux Belges de Mol en avril dernier. La première équipe niçoise s’est classée e. D’autres événements importants se sont déroulés dans le département : la demifinale de Coupe de France de basket au Cannet par exemple, mais aussi une compétition de voile handisport à l’occasion du CaraMed -créé par l’association Aventure Pluriel-. Déjà tourné vers les Jeux Paralympiques de Tokyo en , Serge Robin s’y prépare de la meilleure des manières. En , il s’est hissé parmi les quatre meilleurs Français de sa catégorie A en sabre masculin. Premier aux Joinvillais, il a également obtenu le bronze à Meylan, avant de se hisser à la e place du classement général des championnats de France de Marne-La-Vallée et donc e de sa catégorie-. Une belle récompense pour ce fidèle de l’OGC Nice. « Il a commencé l’escrime dans notre club quand il était enfant et a arrêté lorsqu’il est devenu adolescent », témoigne Annaïck Ferrari, présidente de la section escrime du club. À la suite d’un accident en , l’homme de ans a été amputé d’une jambe et a repris l’escrime en fauteuil. À l’image de son club, il a progressé et continue de s’affirmer dans la discipline. Le février prochain, l’athlète participera à la première Coupe du Monde en Hongrie, une étape qui fait parti des épreuves sélectives pour les championnats d’Europe et du Monde . Par ailleurs, l’escrimeur a plus d’une corde à son arme puisqu’il a obtenu une médaille de bronze au fleuret dans lequel il souhaite s’aguerrir pour, là aussi, acquérir un niveau international. « Le niveau en France est très élevé, affirme Annaïck Ferrari. Pour rentrer en équipe nationale et avoir des chances d’aller à Tokyo, il faut passer par ces étapes de Coupe du Monde. » Au sein du club aussi, l’ambition ne manque pas. L’OGCN Escrime s’est équipée en matériel spécialisé depuis quelques années, afin de développer le handisport fauteuil en compétition mais aussi l’escrime pour tous. Le janvier, le circuit national d’épée handisport pour les déficients visuels était organisé dans la salle d’armes niçoise. Serge Robin et le club continuent d’avancer main dans la main et voient même plus loin puisqu’après Tokyo, « ilyaParis. »