Nice-Matin (Cannes)

Le nouveau Dacia Duster à l’essai

Sept ans après ses débuts, ce champion du rapport prix/prestation­s monte encore sur le podium des meilleures ventes de sa catégorie en Europe.

- FRANÇOIS STAGNARO / SOPRESS

Quoi de neuf ? Depuis l’arrivée du Duster début 2010, il s’en est vendu deux millions dans le monde. Son successeur capitalise sur ce succès avec un savant dosage de réutilisat­ion (dont le châssis et les moteurs) et de nouveautés : des équipement­s inédits (gestion automatiqu­e des feux et de la clim’, caméra de recul, carte mains-libres…), un meilleur confort (insonorisa­tion, sièges, direction) et une esthétique plus valorisant­e. De ce point de vue, le style du Duster 2 reste très proche de celui que l’on connaissai­t, même si aucun panneau de carrosseri­e n’est repris. Dans un gabarit quasiment inchangé, il se veut visuelleme­nt plus large, avec des lignes plus saillantes et horizontal­es, de nouveaux blocs optiques, une base de pare-brise avancée, des passages de roue agrandis et la possibilit­é d’y loger des jantes jusqu’à 17 pouces, des skis chromés plus présents sous les boucliers, etc.

Pour les habitués du modèle actuel, À bord

les différence­s sauteront aux yeux, y compris à l’intérieur : la planche de bord, séparée en deux niveaux horizontau­x, paraît plus cossue. Au-dessus de l’écran tactile, (toujours trop bas pour les yeux du conducteur), on trouve désormais trois aérateurs ronds. Sous l’écran s’alignent une série de boutons façon touches de piano (stop/start, mode Eco, feux de détresse…), tandis que les versions Prestige reçoivent, pour la première fois, une clim’ automatiqu­e (commandée depuis une console à trois boutons rotatifs avec affichage intégré). En option (600 €), la sellerie cuir relègue aux oubliettes la piètre croûte de cuir proposée précédemme­nt. Menacé d’embourgeoi­sement, le Duster ? N’exagérons rien : même si le design sauve la mise, les plastiques restent basiques. À ce prix, n’en demandons pas trop. Un regret, tout de même : le volume de coffre, qui régresse d’une trentaine de litres.

À l’avant, les nouveaux sièges procurent un maintien supérieur, avec des Au volant

mousses plus denses et une assise rallongée de 2 cm. Le volant se règle désormais en profondeur, participan­t ainsi à un poste de conduite globalemen­t plus ergonomiqu­e. La boîte auto EDC, associée au dCi 110, contribue également à la douceur de conduite, et l’insonorisa­tion a fait un bond en avant : moteur démarré, on a désormais du mal à distinguer l’essence du diesel. Alors que le châssis reste inchangé, le confort paraît, lui aussi, avoir été amélioré. Le mérite en revient aux nouveaux sièges. Grâce à une assistance désormais asservie à la vitesse et à une démultipli­cation réduite, la direction permet un meilleur ressenti au volant, en manoeuvre comme sur la route, avec moins de remontées. Même sur piste, le Duster gomme les irrégulari­tés, y compris à rythme soutenu.

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(Photos Renault)
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