RUGBY Nouvelles perspectives pour l’ovale niçois
Alors que les joueurs de David Bolgashvili se préparent à leur retour à la compétition prévu dimanche contre Saint-Jean-enRoyans, la rentrée a apporté son lot de bonnes nouvelles pour le Stade Niçois avec une réunion aux Arboras qui pose les jalons pour l’avenir du rugby régional et pourrait faire date. L’assistance était de qualité avec la venue de Didier Retière, le Directeur Technique National du rugby français, et Henri Mondino, viceprésident de la FFR en charge des territoires. Face aux dirigeants locaux accompagnés du Président du CD06, François Baudino, et de Julien Schramm, représentant la ville de Nice, les débats ont porté sur deux points principaux en rapport avec les engagements de campagne de Bernard Laporte, qui souhaitait voir un rééquilibrage du rugby français sur l’Hexagone et une refonte de la formation française.
Une académie à Nice dès la rentrée
A ce titre les pôles espoirs qui ont vécu - seront dès la saison prochaine remplacés par les académies rugby. De 14 pôles, la formation française s’appuiera sur une base plus large de 24 académies, permettant une plus grande proximité familiale pour les jeunes espoirs du rugby français. La FFR travaillera dès lors plus en osmose avec le tissu des clubs régionaux, qui serviront d’accueil pour les joueuses et joueurs âgés de 14 à 18 ans. Parmi ces académies, l’une aura comme club-support le Stade Niçois. « Les joueurs issus du territoire bénéficieront d’horaires aménagés et d’un encadrement renforcé pour se préparer aux compétitions élites, qui se jouent au niveau national. Les infrastructures rénovées des Arboras, auxquelles va bientôt s’ajouter la construction d’une salle de musculation, ont pesé dans la balance pour que la Fédération confie à Nice, vingt ans après le déménagement du pôle espoir de Nice à Hyères, ce qui sera le successeur de cette structure », apprécie le président du Stade Niçois Patrice Prévôt.
Devenir une terre d’excellence dans le rugby à
Autre point abordé : le rugby à 7, qui a séduit le public pour sa première apparition aux Jeux Olympiques de Rio. Là encore, la fédération française, soucieuse d’un équilibre entre les territoires et consciente de la qualité des installations sportives de la capitale azuréenne, souhaite faire de la région niçoise une terre d’excellence en la matière. Conséquence : dès cette saison, des matchs internationaux à 7 devraient être organisés au stade des Arboras, et au printemps, un premier tournoi féminin opposant les principales équipes du continent s’y tiendra. « Par la suite cette excellence concernera les équipes nationales européennes pour qui Nice, grâce à ses infrastructures et sa météo clémente, deviendra une base d’entraînement », précise Patrice Prévôt. Enfin le rugby niçois est soutenu dans son projet de voir dès 2019 une étape d’un tournoi majeur de Rugby à 7 masculin s’implanter durablement à l’Allianz Riviera. Avec en point de mire, la coupe du monde de rugby à XV en 2023 pour laquelle elle sera ville étape, ces nouveaux projets donnent encore plus de relief et ouvrent des perspectives intéressantes à la capitale azuréenne. Où l’on souhaite plus que jamais renouer avec son glorieux passé.