RUGBY Le ROG y croit
« Aucune pression, mais beaucoup d’ambition. » C’est le slogan clamé par Damien Vacher et le Rugby Olympique de Grasse, en déplacement cet après-midi sur le terrain du Club Sportif de Vienne, cador de la poule. S’ils ont retrouvé des couleurs la semaine dernière à Perdigon, face à l’un des principaux concurrents pour le maintien, à savoir Céret (29-14), les Grassois s’apprêtent à livrer un nouveau combat d’envergure face aux Isérois. « Le succès à la maison contre Céret nous a fait un bien fou au moral, savoure encore l’entraîneur du ROG. Les joueurs se sont serré les coudes et ont souffert ensemble. On savait que si l’on perdait, on se serait mis dans une situation très compliquée. Mais les joueurs ont refusé de mourir. Cet après-midi, à Vienne, on espère rééditer la même performance pour essayer de faire un hold-up. »
Barberis et Ravanello out
Privé de son capitaine, Thomas Barberis, touché à l’épaule et absent pour les trois prochaines semaines, ainsi que de l’ouvreur Enzo Ravanello, victime d’une luxation à l’épaule et qui devrait être contraint de mettre un terme à sa saison, le ROG s’apprête à souffrir, face à une équipe expérimentée et sans réels points
(e faibles. « Vienne apprécie les temps de jeu et les longues séquences, avertit Damien Vacher. Il faudra se montrer solide dans les rucks et bons sur les ballons portés si l’on veut rivaliser. » Pour l’emporter, le ROG pourra aussi s’appuyer sur le jeu au pied millimétré de son ouvreur Charlie Arraté, qui sera chargé des pénalités et qui aura la lourde tâche de faire oublier les buteurs maison : Gurvan Pécheux (croisés) et Ryan Foley (remplaçant). « Je m’entraîne régulièrement face au poteau et je me base aussi beaucoup sur Ryan pour gagner en régularité dans l’exercice, confie le numéro dix grassois. Si on me demande de buter cet aprèsmidi, je serais prêt. » Club sportif de Vienne (3e, 33 points) reçoit Grasse (10e, 19 points) à 15 heures.
Nastasia Noens enchaîne les bonnes nouvelles depuis une quinzaine de jours. La Niçoise a d’abord signé son premier “top 10” en Coupe du monde depuis presque deux ans (mars 2016) et sa rupture des ligaments croisés du genou, puis elle a connu sa troisième sélection pour les JO. A quinze jours de l’ouverture des Jeux de PyeongChang, “Nasta” revient en forme au bon moment. Avant de rejoindre la Corée, l’Azuréenne dispute une dernière Coupe du monde, ce matin à Lenzerheide en Suisse.
Cette e place à Flachau a dû vous faire du bien au moral ?
Oui, je retrouve mes sensations au bon moment. J’ai réussi à reproduire ce que je faisais à l’entraînement en compétition. J’ai ensuite eu de bons résultats en Coupe d’Europe (e et e à Zell am See en Autriche et e à Melchsee Frutt en Suisse). Je reviens dans les premières (e du général), ce sont de bonnes nouvelles.
Et vous faites surtout e de la e manche. Vous jouez avec les meilleures... Flachau, c’est une piste que j’adore (elle y avait fait son premier podium en Coupe du monde, e en ), mais je restais sur deux sorties (Lienz et Zagreb) et une non-qualification (Kranjska Gora), je me suis dit “il faut te réveiller”. C’est facile à dire, mais c’est quand même plus dur de le reproduire une fois sur la piste, parce que j’étais pas mal perturbée. Là, j’ai enfin réussi à m’exprimer et le résultat était au bout.
Il y a aussi eu la sélection pour les JO.
Ça sera mes troisièmes Jeux. Je suis fière de représenter mon pays et de pouvoir aller jouer pleinement sur un tel événement. C’est sûr que je n’ai pas envie d’y aller pour faire une e place. Mais avant d’y penser, il y a encore une Coupe du monde à disputer (aujourd’hui).
Dans quel état d’esprit vous l’abordez ?
Il n’y avait rien d’acquis avant Flachau. J’espère continuer sur cette même dynamique pour arriver aux Jeux dans les meilleures dispositions. Une chose est sûre, c’est que je marche à la confiance. On a skié après le géant (hier), les conditions ne sont pas faciles mais ça va être un beau spectacle.