Les Hornets du Cannet sans états d’âme
Gymnase Maillan au Cannet, Hornets Le Cannet battent Lannion : 93-40 (254, 29-11, 20-8, 19-17). Arbitres : MM. Roch et Maurice. Hornets Le Cannet : Caiazzo (12), Ramonet (19), Keller © (4), Carlier (16), Guedoun (22), Mekhazni (10), Wembolua, Groen (10), Morini. Entr. : D. Paquet. Manager : D. Tupet. Lannion : Pichon (4), A. Etavard-Glemp (4), Sabbio (14), Bolmont (2), Linier (8), F. Etavard (8). Entr. : G. Lefeuvre.
Il n’est jamais simple d’aborder un match de championnat quand, d‘un côté, l’adversaire se bat pour sa survie et ne se déplace qu’à six joueurs, et que de l’autre, cette opposition se présente comme un véritable test-match pour les Cannetans, à quelques jours de leur grand départ pour l’Europe. Une configuration qui va se transformer en double peine pour les Bretons de Lannion. En effet, la formation cannetane n’a pas manqué de convertir cette 13e journée de championnat en belle revue d’effectif avant de s’envoler pour l’Espagne jeudi, et se frotter aux meilleures formations européennes. Pourtant, les Hornets du Cannet vont entamer cette rencontre en mode ralenti.
C’est le moins qu’on puisse dire, puisqu’ils vont ouvrir leur compteur points après quatre minutes de jeu et encore sur un lancer-franc de Guedoun. Une ouverture pianissimo qui va brusquement partir en fortissimo ne laissant que 4 points aux malheureux Bretons bloqués aux abords de la bouteille azuréenne à l’issue du premier quart-temps. Mais pendant qu’ils continuent de priver leurs adversaires de la moindre offensive, les Hornets du Cannet finissent par retrouver vitesse et adresse (25-4). Une belle entrée en matière qui permet à Daniel Paquet d’ouvrir son banc. « C’était important de rester sérieux défensivement sur ce match, sans se préoccuper vraiment du score car le but n’était pas de battre des records », a tenu à préciser l’entraîneur cannetan qui peut désormais se focaliser sur l’objectif suivant de son équipe : la Ligue des Champions. Une prochaine étape dans l’élite européenne, à laquelle les Azuréens participent régulièrement et qui leur offre la possibilité de basculer en Euroligue 3. Encore une fois la concurrence s’annonce rude, mais après tout, pourquoi pas ?