Pour les ans du MIP
Avec les travaux prévus durant l’année, les équipes du MIP ont fait le choix de proposer plusieurs expositions, dans un format plus intimiste. Il y en aura donc trois cette année, étalées de mai à décembre. Des expositions qui mettent en avant des artistes aux univers bien distincts mais dont le point commun est de présenter la parfumerie sous toutes ses formes. De son aspect industriel, à ses représentations artistiques en passant par ses odeurs.
❁ Armand Scholtès, du mai au septembre « C’est un artiste niçois qui travaille sur les paysages du sud-est et utilise de nombreuses techniques, indique Grégory Couderc. Il proposera deux expositions, une dans les jardins du MIP et une autre dans le musée. » Au JMIP, l’artiste prendra ses quartiers dans la serre où il installera un jardin des formes mêlant plans colorés et végétaux. En parallèle, au MIP, une cinquantaine d’oeuvres graphiques sur le thème du paysage sera présentée.
❁ Lionel Favre, à partir du septembre Artiste Suisse qui vit en Autriche, Lionel Favre réalise des dessins industriels imaginés à partir de plans qu’il détourne. Le travail qu’il présentera au MIP, à partir du 15 septembre, provient d’un projet réalisé à partir de documents originaux des bureaux d’étude de la société Givaudan. « L’artiste réinvente des histoires à partir de plans liés à la parfumerie, annonce Grégory Couderc. Il crée une fiction, une sorte de bande dessinée avec ces plans comme support. »
❁ Eléonore de Bonneval, du octobre à janvier Dernière à exposer au MIP en 2018, Eléonore de Bonneval proposera une exposition interactive et participative. Cette « photographe des odeurs » travaille également pour la revue Nez. « Son travail permet de montrer comment chaque individu perçoit les odeurs sur notre territoire, explique le responsable scientifique du MIP. Elle cherche à dresser une carte d’identité olfactive des Grassois, une sorte d’histoire d’anonyme. »