Laurent Ournac passe derrière la caméra
Fiction Le comédien a dirigé ses acolytes le temps d’un épisode de Camping Paradis sur TF1
Laurent Ournac, héros de CampingParadis, a réalisé l’épisode diffusé ce soir surTF1:Monbeau-frèreetmoi.Il nous en dit plus sur cette expérience. Comment êtesvous passé derrière la caméra ?
Nous en plaisantions depuis deux-trois ans, mais j’avais du mal à formuler explicitement cetteenvie.Leproducteurdela série a fini par me demander si j’étais sérieux, j’ai expliqué ma vision des choses, TF1 nous a suivis…Çaaétéunerévélation! J’appréhendais, évidemment, maisj’étaistrèsexcitéàl’idéede pouvoirconstruireunépisode. Chaque étape a été riche en apprentissage, en émotion. Je ne pensais pas prendre autant mon pied. Ce renouveau m’a permis de sortir de ma zone de confort, c’était très bénéfique ! Qu’estce qui a été le plus difficile ?
Le réalisateur est un chef d’orchestre, au centre de toutes les attentions, qui doit répondre auxquestionsde70personnes! L’implicationchange.Et,avecla double casquette, le plus dur estdesegérersoi-mêmeentant qu’acteur.Unconseillertechnique m’a aidé : j’habite facilement le personnage, mais il y a toujours des choses à ajuster. Vous tournez aussi un crossover avec Joséphine ange gardien : défendezvous ces fictions pleines de bons sentiments ?
Oui, il est important d’offrir des programmesfamiliauxdivertissants,réconfortants,descomédies légères… Mais il y a de la place pour tout : des séries noires, du trash, du politiquement incorrect… Aimeriezvous vous essayer à
un rôle plus sombre ?
Devenir un héros récurrent est un choix qui a des conséquences. Cela bloque pour faire d’autres choses, ne serait-ce qu’entermesdetemps.Etpuisil s’agitd’unpersonnagefort.Les gens ont parfois du mal à s’y retrouverlorsquelescodeschangent. Mais, évidemment, jouer un tueur en série ou un prêtre pédophile m’intéresserait. Quel regard posezvous sur l’opération qui vous a permis de maigrir ?
Ça a radicalement changé ma vie. Je rêvais de voyager, par
exemple. Récemment, je suis parti au Cambodge avec ma famille. En pesant 145 kg, je ne me sentaispasvraimentl’âmed’un globe-trotteur… Ça fait trois ans. Au début, c’est très facile, on mange un pot de bébé et on n’a plus faim ! Là, je suis dans la partie où il faut faire attention. C’estuneaidemécanique,mais qui ne règle pas la maladie de l’obésité.
PROPOS RECUEILLIS PAR CÉLINE FONTANA
Camping Paradis
à 21 heures sur TF1