FOOTBALL C’est l’heure du derby !
Cette saison, les parcours des réservistes niçois et monégasques se ressemblent beaucoup. Les deux « frères de la Côte d’Azur » alternent le bon et le moins bon, aussi bien dans les prestations que dans les résultats. À l’heure du derby retour (coup d’envoi à 18h à la Turbie), les hommes de Laurent Bonadei comptent un petit point d’avance sur ceux de David Bechkoura, qui ont cependant un match de plus à disputer. L’ASM II va retrouver la compétition trois semaines après sa dernière sortie contre Hyères (1-1). En cause, un déplacement à Tarbes annulé le 20 janvier… « On a comblé le manque par une opposition avec notre équipe 3 la semaine dernière afin de garder du rythme », lance David Beckhoura, l’entraîneur asémiste. A l’aller, les deux rivaux s’étaient quittés sur un score de parité (1-1). Si les Monégasques avaient été secoués en première période, ils avaient fini par relever la tête et égaliser : « On avait fait une belle prestation sur la seconde mi-temps. Ce samedi, il faudra rester sur ce que nous sommes capables de faire NATIONAL Pts J G N
(e P D dans le jeu. » Un jeu caractérisé par une solidité défensive, qui fait de Monaco II la quatrième défense du championnat (17 buts encaissés en 17 matchs) et de beaux mouvements collectifs quelques fois gâchés au moment d’exécuter le dernier geste. « J’aimerais que l’on marque plus de buts pour asseoir plus de victoires. On pratique du beau football, c’est une chose, mais on ne finalise pas » ,regrette David Bechkoura. Un problème d’efficacité à régler dès aujourd’hui, d’autant plus que quatre matchs
Ivont s’enchaîner en deux semaines… « Il y a la Youth League à prendre en compte également. C’est un marathon pour une équipe qui fait partie des plus jeunes de National 2 », rappelle l’entraîneur monégasque. De leur côté, les Niçois n’ont pas su profiter de leur match en retard le week-end dernier sur la pelouse de la lanterne rouge, le Stade Bordelais (0-1). Un revers inattendu qui les contraint à rester dans le fameux « ventre mou » à l’heure d’effectuer le court déplacement chez le voisin monégasque. l est un attaquant incontournable. Professionnel passé par l’AC Ajaccio, Nîmes, Nantes, Châteauroux, le Red Star ou encore le CA Bastia, JeanJacques Mandrichi compte plus de 260 matchs au plus haut niveau à son actif (199 en Ligue 2 et 17 en Ligue 1). A 34 ans, il fait désormais le bonheur de l’AS Cannes depuis trois saisons. A quelques heures d’une rencontre importante face à l’EF Bastia (14h30), ce grand fan de Van Basten, Inzaghi ou encore Trezeguet a accepté de revenir sur sa carrière… et de faire part de ses ambitions.
Jean-Jacques, Cannes est e, c’est une saison plutôt correcte…
C’est plutôt une bonne saison pour le moment. Honnêtement, si on nous avait dit qu’à l’heure actuelle on serait à cette place, avec tous les Grippé, Laurent Bonadei a laissé hier le directeur du centre de formation Alain Wathelet effectuer l’ultime entraînement. Cela ne devrait pas pour autant perturber les jeunes Aiglons, dont la motivation grimpe toujours de quelques degrés lorsqu’on parle de derby… Le groupe monégasque communiqué. Le groupe niçois : Bezzina (g), Bah (g), Mze Ali, Borges, Pelmard, Rafetraniaina, Ranieri, Fleury, Diatta, Dario, Suaut, Mestrallet, Assoumani, Zedadka, Lachhab, Hammed. pépins et blessés qu’on a eus, on aurait signé de suite. Dans un mois, on aura récupéré tout le monde sauf Kenny Gillet. Ça fera un bon mercato qui peut faire la différence dans la dernière ligne droite. Je crois fortement en la montée.
Cette saison encore, vous êtes meilleur buteur de l’équipe ( réalisations), vous êtes un leader…
Mais mon métier c’est ça : marquer des buts ! C’est la chose que je sais faire le mieux. Et puis, je déteste la défaite. Alors oui, ça m’arrive de crier, gueuler, mais c’est ma façon d’être. Je suis un gagnant. J’essaye de transmettre la culture de la gagne à mes partenaires, de leur faire comprendre qu’il faut travailler au quotidien. Je suis là pour tirer le club vers le haut.
On vous sent plus affûté que jamais…
Oui, j’ai perdu kilos. Je le ressens dans les efforts, je me dépense plus. Depuis que j’ai signé à Cannes, je n’ai loupé aucun match ! J’ai joué avec des blessures, de la fièvre… Mais tant que je peux tout donner…
Cet hiver, vous avez eu des contacts avec le SC Bastia, pourquoi être finalement resté à Cannes ?
Il ne faut pas se le cacher, le Sporting c’est mon club de coeur, mon sang. Je n’ai jamais pu porter ce maillot. : non Pour le prestige, il n’y a pas mieux. Affronter l’Olympique de Marseille, c’est un peu comme braver le mythe. Alors certes, en face, le visage de l’équipe paraîtra bien juvénile, équipe réserve oblige. Mais quand même. Si ce ne sera pas l’éblouissant Vélodrome mais l’étroit stade Sevan, l’atmosphère, les couleurs, le blason, tous ces éléments, eux, seront bien ceux de la légendaire entité phocéenne. Côté sportif, en revanche, le RC Grasse ne devra pas faire dans l’admiration. Ce soir, c’est bel et bien un concurrent direct pour le maintien qui se dressera devant les coéquipiers de David Artheron. « C’est un match important, même si l’on s’apprête à jouer d’autres rencontres décisives d’ici à la fin du championnat, relativise le solide défenseur du RCG. On garde à l’esprit cet objectif de prendre un maximum de points contre tout le monde, et surtout contre nos concurrents directs ,reprend-il. On ne doit pas perdre, mais en cas de contre-performance, ce ne sera pas dramatique. » Pour enfin gagner loin de ses bases, le RC Grasse serait inspiré de ne plus commettre les mêmes erreurs que par Là, ça aurait pu être le bon moment, j’ai ma famille, mon petit garçon de an et demi que je ne vois pas souvent est là-bas. Mais, parfois, dans la vie, des choses ne se font pas. C’est comme ça.
C’est un choix de votre part ?
Lorsque je m’inscris dans un projet, je donne tout. Quitter le navire en pleine saison, ça ne se fait pas. Je suis à Cannes depuis trois ans, je sens une confiance énorme du club, des dirigeants, du maire… Je leur suis redevable. Et puis, ici, je me sens bien. La ville est top et je ne suis qu’à minutes d’avion de chez moi.
« S’il faut mourir sur le terrain...» Vous êtes un combattant, vous ne lâchez rien… Ce sont vos valeurs corses qui vous animent ?
En Corse, dès petit, on nous inculque de ne rien lâcher. Que ce soit en DH ou en L, s’il faut mourir sur le terrain pour le maillot que je porte, je le ferai. Je n’ai jamais eu d’énormes qualités mais je n’ai jamais rien lâché. Je ne loupe pas un entraînement, pas un match. Tant que mon corps le permettra, je continuerai…
Vous avez joué plus de matches en pro, quels sont vos meilleurs souvenirs ?
Mon premier match face à SaintEtienne, le passé. « On a des joueurs avec de très grosses qualités techniques, mais on se fait prendre à notre propre jeu, en se faisant contrer, analyse Artheron. Si on règle ces petits détails, on gagnera rapidement à l’extérieur. » Il n’y a plus qu’à. Le groupe (à choisir parmi) : Camus (g), Roperti (g), Baldacchino,Artheron, Chauvet, Pothet, Robalo, Abt, Gomes, Minasi, Onda, Malatini, Medjian, Calatayud, Bennani, Goncalves, Meftah et Delerue.
NATIONAL
Classement: Pts J G N P D avec l’AC Ajaccio, alors que deux mois avant j’étais en CFA à Corte. Là, en fait, je devais être en tribune, et deux heures avant le coup d’envoi, je suis sur le banc. Puis je rentre minutes devant personnes… Chaque club où je suis passé, j’en garde de bons souvenirs. Le maintien avec Nîmes, par exemple, où on se sauve à la dernière journée. Il y a le maintien au Red Star aussi. J’ai aussi marqué des buts à Coupet, Ruffier… C’est flatteur, mais ça reste un but. Je ressens autant de choses à marquer un but en DH qu’en L.
L’après-carrière ?
J’aimerais être recruteur. J’aime beaucoup aller voir les matchs. Je veux rester dans le foot, je ne sais faire que ça. Plus jeune, j’ai privilégié le foot aux études. Je le regrette un peu, mais pour rien au monde je ne changerai la carrière que j’ai faite.
Vous êtes un fan de Van Basten…
Ce genre de joueur… c’est juste fantastique à voir. Mais, je suis plus dansle style Inzaghi, Trezeguet, toujours là, bien placé dans la surface, concentré. Je dépends beaucoup des autres, je ne sais pas trop dribbler. Je ne suis pas un joueur spectaculaire mais efficace.