Qui sont les cinq militaires victimes du double crash de vendredi ?
Lieutenant Stéphane Chaon
Âgé de ans, marié et père d’une fille, le lieutenant-colonel Chaon était dans l’armée depuis plus de ans. C’est en qu’il s’engage dans l’école nationale des sous-officiers d’active à Saint-Maixent. Il obtient son brevet de pilote à l’école d’application de l’aviation légère de l’armée de Terre à Dax. Et sera troisième de sa promotion, à l’école militaire interarmes de Coëtquidan. Il passe ensuite par l’EALAT et le e régiment d’hélicoptère de combat de Pau (chef de patrouille) où il est, par la suite, chargé de l’instruction. En , Stéphane Chaon prend le commandement de l’escadrille des moyens aériens de Chabeuil avant de rejoindre, en , l’école franco-allemande du Cannet-des-Maures en tant que chef de cellule gestion des moyens et responsable de l’organisation des tirs. En , il devient chef de formation hélicoptère reconnaissance attaque à Lejay. Stéphane Chaon totalisait heures de vol.
Capitaine Quentin Gibert
À ans, le capitaine Gibert est la plus jeune des victimes du crash. Marié, dans l’armée depuis plus de ans, il s’était engagé à l’école des sous-officiers de Saint-Maixent en novembre . C’est en qu’il est affecté à l’EALAT de Dax et reçoit son brevet de pilotage. Les années suivantes, il intègre successivement le er régiment d’hélicoptères de combat de Phalsbourg et le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre à Djibouti. Sa carrière se poursuit en escadrille de combat. De janvier à avril , Quentin Gibert rejoint le Mali au titre de l’opération Serval, comme pilote d’hélicoptère Gazelle, puis en , le e régiment d’hélicoptères des forces spéciales de Pau. La même année, en août, il sert en opération extérieure, sur la bande sahélo-saharienne avant de rejoindre Djibouti entre juin et août . Quentin Gibert totalisait heures de vol dont de nuit.
Capitaine François Mille
Père de deux enfants, le capitaine Mille, ans, était engagé depuis plus de ans dans l’armée. Rentré à l’école des sous-officiers de Saint-Maixent en septembre , il choisit, à l’issue de sa formation initiale, d’intégrer l’EALAT de Dax où il commence une carrière dans l’aérocombat. En , il obtient son brevet de pilote et rejoint le e régiment d’hélicoptères de combat à Etain. Quelques mois plus tard, il est envoyé en tant que pilote de combat sur «Gazelle» en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’opération «Licorne». Pays qu’il retrouvera en et avant de rejoindre l’Afghanistan. C’est en que François Mille est affecté à l’EALAT du Cannetdes-Maures et obtient sa qualification de moniteur sur hélicoptère de reconnaissance d’attaque. Quatre ans plus tard, c’est la qualification de chef de patrouille qu’il décroche. François Mille totalisait heures de vol.
Capitaine Patrick Vasselin
Père de quatre enfants, le capitaine Vasselin, ans, servait son pays depuis plus de ans. Après s’être engagé, en , il est affecté l’année suivante au er régiment d’hélicoptères de combat à Phalsbourg comme pilote d’ hélicoptère d’attaque. Les années suivantes, il obtient la qualification de chef de bord sur hélicoptère léger, réussit son brevet de moniteur sur hélicoptères et le concours d’admission des officiers d’active des écoles d’armes. C’est en qu’il rejoint l’EALAT du Cannet où il obtient sa qualification de chef de patrouille. Sa carrière l’emmène ensuite à Compiège (e régiment d’hélicoptères de combat), sur le porte-hélicoptères Jeanne-d’Arc, au Kosovo et en République de Côte d’Ivoire. En , il assure le commandement de l’escadrille de commandement et de logistique puis devient moniteur et chef de filière tactique à l’EALAT du Cannet en . Patrick Vasselin cumulait heures de vol.
Lieutenant Sébastien Grève
Âgé de ans et père de quatre enfants, le lieutenant Grève était engagé dans l’armée depuis ans. Il commence sa carrière à l’école de Coëtquidan en , en tant qu’officier sous contrat de pilote. C’est en juillet qu’il rejoint l’EALAT de Dax. Deux ans plus tard, il obtient son brevet de pilote de combat sur hélicoptère Gazelle. Il est, par la suite, affecté au er régiment d’hélicoptères de combat à Phalsbourg. D’octobre à février , il est engagé, en tant que pilote sur Gazelle, en opération extérieure en République Centrafricaine au sein du sous-groupement aéromobile de l’opération Sangaris. En août , il réussit les tests et rejoint le e régiment d’hélicoptères des forces spéciales en tant que pilote de Gazelle. Il passe avec succès aussi son stage d’opérateur de régiment hélicoptères actions spéciales. Sébastien Grève cumulait heures de vol dont de nuit.