« C’était une oeuvre de l’esprit »
Me Gérald Pandelon, est l’un des deux avocats de Jacques Cassandri.
« Ce retournement, c’était un secret de polichinelle pour nous, la défense. Rappelons qu’il n’était pas pénalement poursuivi à proprement parler pour le casse de Nice. Il était poursuivi pour le recel de cette infraction, sur le fondement de la rédaction d’un ouvrage qu’il a écrit ans après les faits. C’était une oeuvre de l’esprit, un roman. Mais un roman qui, malheureusement, n’en déplaise à l’accusation, a servi de base aux poursuites pénales. »
Les aveux de son client en ?
« Dans l’histoire pénale de l’aveu judiciaire, il est des aveux qui furent passés de façon fantaisiste en s’autoproclamant auteur de faits fabuleux ou imaginaires. Peut-être pour des motifs tirés d’une aura à maintenir dans le banditisme. Ce n’est pas quelque chose qui est fondamentalement étonnant. Mon confrère Monneret et moi-même sommes persuadés que ce livre sert de base aux poursuites pénales. »