Nice-Matin (Cannes)

Un Cannois passe  appels malveillan­ts à l’hôpital Sainte-Marie

- C.C.

Se retrouver en garde à vue, c’est parfois simple comme un coup de fil. Surtout si on en passe plus de deux cents en l’espace de deux mois. Cette très mauvaise inspiratio­n a conduit un Cannois de 34 ans au commissari­at de Nice-l’Ariane, puis devant le juge de l’applicatio­n des peines. Et elle risque fort de lui coûter sa liberté. Deux-cent-six, très exactement : voilà le nombre d’appels masqués qu’il a passés au centre hospitalie­r SainteMari­e, entre le 28 novembre et le 24 janvier – date à laquelle la police lui a notifié sa convocatio­n.

Menaces de mort

Au cours des semaines précédente­s, il n’a cessé de harceler l’institut psychiatri­que, où il a travaillé par le passé, abreuvant ses interlocut­eurs de menaces de mort. Entendu ce lundi par les policiers, l’intéressé a reconnu les faits. Des faits dont il est coutumier. Il avait, notamment , écopé de deux mois de prison avec sursis, assortis d’une mise à l’épreuve. Un sursis que le juge risquait fort de révoquer, ce mardi soir, pour le convertir en prison ferme. Le Cannois sera jugé ultérieure­ment pour ses appels à répétition auprès de l’hôpital Sainte-Marie.

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