Syndic : « Rien n’est encore décidé ! »

Ceux sont eux qui ont véritablement les cartes en mains. Les copropriétaires de la Pointe Croisette, réunis en syndicat, et propriétaires du site de droit. Qui signent un bail avec l’exploitant du Palm Beach, moyennant un loyer annuel. Eux, résidents secondaires ou à l’année, qui sont directement concernés par son évolution, puisqu’ils en sont voisins. Et pour eux, pas question de donner un blanc-seing à Patrick Tartary, malgré le chantier déjà engagé. D’autant plus que les trois autres projets leur ont aussi été présentés. « Pour l’instant rien n’est joué, souligne Patrick Pimpaud, au nom des copropriétaires. Patrick Tartary fait des travaux, c’est de bonne guerre, mais il prend aussi ses risques. Car il n’est pas tout seul sur le projet Palm Beach, et ce n’est pas la peine de nous forcer la main… ». Réserve accentuée par une procédure de résiliation du bail en cours, engagée par le syndic après la décision de Patrick Partouche de déménager son Casino au .. « De toute façon, on devait nous remettre le Palm Beach en état d’ici la fin du bail en . Si la justice nous donne raison sur la résiliation du bail, on négociera sur ce qu’on peut faire. Mais on se donne le temps de la réflexion. » Avec une crainte récurrente : les nuisances liées à la boîte de nuit. « C’est toujours un élément à prendre en compte, tout comme l’environnement exceptionnel du site. Et il n’est pas sûr qu’un ou deux restaurants de marque suffisent à redynamiser le site. »