Vivant » de l’humanité ?
Une démarche en marge d’un vaste projet : nouvelles plantations de bigaradiers et greffons
Cette nouvelle page qui s’ouvre pour le Nerolium s’accompagne d’un vaste chantier : la réhabilitation de l’usine de distillation à Golfe-Juan, créée peu après la mise en place de la coopérative, en 1904. Sur ces 6 000 m2 d’espace au coeur de la station balnéaire sont conservées de véritables pièces de musée: alambics géants en cuivre, chaudières monumentales, bombonnes dignes d’oeuvres d’art ! C’est toujours là que sont extraits l’eau de fleurs d’oranger et le néroli, après l’apport des récoltes par les sociétaires. C’est ici, aussi, toujours à partir des fruits cueillis par les coopérateurs, que sont fabriquées les confitures au sein d’un laboratoire dédié. Attention, n’est pas sociétaire qui veut ! Les statuts sont stricts, il faut être producteur de bigaradiers. Les directives européennes obligent également à une constante mise aux normes. À partir de juin, un vaste programme de travaux de rénovation va concerner l’usine de Golfe-Juan, avec notamment un laboratoire de fabrication des confitures visible par les visiteurs, grâce à des parois vitrées. L’occasion de mettre en valeur ce patrimoine unique, avec une exposition des pièces anciennes servant à la fabrication et le rappel de l’histoire du Nerolium. Sait-on que la coopérative avait acheté une mine de charbon dans le Var pour alimenter ses chaudières ? Cet investissement complétera la réhabilitation de l’ancienne usine de Vallauris. Cette vitrine des productions locales, a été entièrement réaménagée, avec une partie réservée à la jardinerie, et des produits à tonalité bio réservés aux agriculteurs. Une seconde jeunesse.