Nice-Matin (Cannes)

RUGBY Le Stade Niçois leader souverain

- S.B.

À La Seyne, stade Marquet, Union sportive seynoise bat RO Grasse 35 à 17 (16-7). Arbitre : Spectateur­s : 800. Pour La Seyne :

Malgré leur bonne volonté, les Grassois n’ont pas réussi à prendre au piège La Seyne dans le Var, sur un terrain passableme­nt abîmé par la pluie. D’autant que le match d’ouverture des Espoirs remporté par l’USS 26 à 12 sur le RCHCC n’a pas arrangé l’état du terrain. Les Seynois vont réaliser quarante premières minutes sur courant alternatif. Mais ils vont marquer aux meilleurs des moments avec une pénalité de Tuifua sur la première offensive, puis un essai splendide de Ramoka dans les deux dernières minutes. Sept points dans les derniers instants d’un premier acte équilibré qui font très mal au moral des Grassois.

(e A Châteauren­ard, stade Coubertin, Stade Niçois bat RC Châteauren­ard 36-18. Face à un leader niçois invaincu, le bonheur de Chapteaure­nard a duré une dizaine de minutes, car sur une action de Delesalle, Aubenas prenait tout le monde de vitesse pour inaugurer le score. La réaction niçoise ne tarda pas, les joueurs locaux cependant faisant montre d’une activité, et d’une férocité parfois, pour éviter le pire. Fritz qui résista Entre-temps, le match n’est guère emballant. La faute à une pelouse qui ressemble à un vaste bourbier qui handicape fortement le jeu de passes et la vitesse d’exécution. L’essai grassois est d’ailleurs consécutif à deux ballons portés écroulés par la défense seynoise qui oblige M. Puharre à accorder un essai de pénalité.

Le ROG réagit

La Seyne laisse passer deux belles opportunit­és dans le premier quart d’heure, avant de se montrer beaucoup plus brouillon mais particuliè­rement efficace dans les derniers instants (16-7 à la pause). L’entame va être à nouveau locale. L’impeccable Tuifua ajoute six nouveaux points Châteauren­ard : Nice : à tout (11e ) et Cherry lancé au cordeau par Parchemini­er (24e) se pointèrent malgré tout en terre promise, mais pour l’essentiel la lutte fut acharnée, l’arbitrage essayant sans doute de compenser la différence de niveau. 8-17 à la pause : Nice allait quand même devoir en faire un peu plus pour éteindre les velléités locales même si on pouvait ne pas être trop inquiet pour faciles qui permettent à l’USS de faire le break (22-7). On imagine alors un cavalier seul. Mais un mauvais rebond permet au Grassois d’investir les 22m seynois. Falip écope d’un carton blanc. Et sur leur troisième pénaltouch­e consécutiv­e, le ROG pointe en terre promise par Nguyen (22-14). Un essai qui change la physionomi­e de cette rencontre avec des Grassois beaucoup plus fringants. Demolder franchit le rideau la suite dans le camp azuréen. Dès la reprise Nice ne s’est pas privé de faire parler sa maîtrise, le ballon évoluant rapidement d’une aile à l’autre pour un bijou de contre-pied d’Henderson qui s’en vint marquer (presque) sans opposition (42e). L’essai était beau. Celui de Châteauren­ard, en réponse, fut bien plus fastidieux après une longue période sur la ligne visiteuse, mais il fut surtout le signe que l’équipe locale ne voulait pas mourir comme ça.

Par séquences

Nice du coup remit le pied sur l’accélérate­ur et Henderson récidiva après une action d’une grande clarté (29-13, 51e). Le match continua sur ce rythme: un pour Nice – Defives sur une intercepti­on royale – et un pour Châto, les avants locaux enfonçant défensif varois et termine sa course à l’entrée des 22m en obtenant une pénalité face aux perches (22-17).

À , c’est dur

La Seyne paye cher son infériorit­é numérique. Mais le manque de maîtrise grassois va briser leur dynamique. Ils se retrouvent à treize en moins de trois minutes. L’occasion cette fois pour les Varois de reprendre de l’air avec notamment un essai plein de rage de sur une touche leurs visàvis. Essai qui en l’occurrence privait Nice du bonus. Cela n’eut pas l’heur de vexer une équipe qui se contenta Gandolphe auteur d’une bonne rentrée. Levêque l’imite sur l’aile opposée et voilà La Seyne lancée à la poursuite du point de bonus offensif. Certaineme­nt un peu tard. Mais cela a le mérite d’animer cette fin de match où les deux équipes cherchent à conserver le ballon en relançant même de leurs propres 22m. Des velléités inutiles puisqu’aucun point n’est marqué. de contrôler la suite des opérations sans insister. Nice s’était contenté de séquences, il est vrai brillantes, pour s’imposer assez largement. Classement Classement Classement Classement Pts J G N P D B Pts J G N P D B Pts J G N P D B Pts J G N P D B

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(Photo Valérie Le Parc) La défense courageuse du ROG n’a pas suffi.
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(Photo S. Botella) Des Niçois pas inquiétés outre mesure.

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