« Je vais casser les codes de l’après20 heures »
Magazine Gilles Bouleau lance Le 20 h le mag dans la foulée du JT de TF1, en lieu et place de Nos chers voisins
Gilles Bouleau inaugure ce soir, après son JT, un nouveau magazine, Le 20 h le mag, qu’il présentera dans la foulée de son journal et qu’ Anne-Claire Coudra y reprendra à partir du vendredi. Cette session d’information casse les codes de l’après-20 heures. Ce qui n’est pas pour déplaire à Gilles Bouleau… De l’info après le JT, cela ne faitil pas « trop » ?
Je ne crois pas, car les Français sont passionnés par l’actualité et par ce qui se passe en France et dans le monde. Qu’allezvous proposer dans ce Le 20 h le mag ?
Une tranche magazine de neuf minutes en tout, qui débute par la météo, que continueront à présenter Évelyne Dhéliat, Louis Bodin ou Tatiana Silva. Ensuite, toujours en direct, je m’installerai dans un coin du studio, qui réservera quelques surprises, pour présenter un portrait d’inconnus ou de célébrités, de cinq à six minutes. En attendant le nouveau studio, dont nous prendrons possession à la miaoût. Il s’agira de sujets que vous n’aurez pas le temps de traiter dans le JT ? Pas seulement. Mais ce peut être effectivement un sujet que l’on n’a pas inclus dans le journal et que l’on va présenter dans un autre format. Par exemple, celui d’une famille qui compte seize enfants. À 20 heures, on aurait fait un sujet simple sur le charme et les limites de la vie à seize. Mais là on réalise avec une écriture différente. On peut s’arrêter sur les personnages, fouiller, questionner, et c’est ce qui est intéressant. Avec une qualité d’image proche du cinéma. Cela peut être aussi Thierry Marx, un chef qui a une
école de cuisine, qui est ouvert au monde, et qui va nous parler de beaucoup d’autres choses que de recettes. Notre spectre d’intérêt est très large. Cela signifietil que le prime time va commencer encore plus tard ? On va évidemment « faire de la place » pour ce magazine. Nos chers voisins et les bandesannonces vont disparaître. Entre 20 h 35 et le prime, ce n’est pas très ordonné ni très lisible pour les téléspectateurs. On fait le pari de réintroduire de l’info et de l’actu dans ce carrefour d’audience. Je saisis
cela comme une chance de montrer de quoi on est capables, et de casser les codes. Je n’aime pas suivre ce que font les autres, et Thierry Thuillier [patron de l’information de TF1, ndlr] non plus. Il aime briser les conventions et être éclaireur de choses de fond. Après le magazine, je lance C’est Canteloup, qui est aussi de l’info mais prise à contrepied. Tout cela reste cohérent.