Nice-Matin (Cannes)

Un deuxième grand départ pour la ville

- R. L.

Entre Nice et le Tour de France, l’histoire d’amour ne date pas d’hier. Le premier passage dans la capitale azuréenne remonte à 1906, pour la quatrième édition. René Pottier s’était imposé sur la Promenade des Anglais avant de remporter le Tour quinze jours plus tard à Paris. Depuis, la Grande Boucle y a pris ses habitudes. En juin 2020, ce sera sa 37e visite. La plus marquante d’entre elle date de 1981. Et pour cause, la capitale azuréenne avait déjà accueilli le grand départ. Trois journées sur la Côte d’Azur. Un prologue dans Nice le premier jour, deux demi-étapes le lendemain, dont un chrono par équipes (aller-retour vers Antibes), puis une dernière journée où le peloton partait vers Martigues. Bernard Hinault, alors champion du monde, y avait fait un son show. Une victoire dans le prologue pour commencer, puis une échappée avec le maillot jaune le lendemain dans l’arrière-pays niçois, accompagné de Jean-René Bernaudeau et son jeune coéquipier Charly Bérard, qui découvrait le Tour. « Quel

cadeau pour mes débuts ! », se rappelle le Niçois, qui disputera sept Tours en tout. Hier matin, l’ancien équipier du ”Blaireau” était de la présentati­on officielle. Savoir que sa ville retrouvera pareil événement 39 ans plus tard ne le laissait pas insensible. « Même si ça ne me rajeunit pas, ça me rappelle surtout de magnifique­s souvenirs. A Nice, le premier jour, je récupère le maillot à pois et Bernard le jaune. Le lendemain, le chrono sur le bord de mer était fabuleux, ça me fait rejaillir tous ces moments. Ce grand départ, sera une belle fête du vélo, j’en suis sûr ». Entre 1981 et 2013, date du chrono par équipes, Nice avait été oublié de la carte du Tour. Mais ceux qui ont participé à l’édition 2009 se rappellent de la traversée du bord de mer niçois bondé. C’est le cas de l’Azuréen d’adoption Geoffroy Lequatre. « Je me souviens du moment où, depuis le col d’Eze, on a replongé vers Nice, c’était fantastiqu­e. Il y avait un monde fou, avec les vacanciers bien sûr mais aussi tous les passionnés. J’imagine la même réussite pour 2020 ». Un succès qui avait été confirmé quatre ans plus tard quand la ville avait accueilli le chrono par équipes de 25 km, entre le coeur de ville et le stade de l’Allianz Riviera (aller-retour) tout juste terminé.

 ?? (Photos Richard Ray, Frantz Bouton, G-L Geminiani, AFP et Presse Sport/La Martiniere) ?? En , le Tour de France avait emprunté la promenade des Anglais bondée, lors de l’étape Monaco-Brignoles. En , Nice avait accueilli un contre-la-montre par équipes. Et en , déjà un grand départ avec  jours sur la Côte : le  octobre ...
(Photos Richard Ray, Frantz Bouton, G-L Geminiani, AFP et Presse Sport/La Martiniere) En , le Tour de France avait emprunté la promenade des Anglais bondée, lors de l’étape Monaco-Brignoles. En , Nice avait accueilli un contre-la-montre par équipes. Et en , déjà un grand départ avec  jours sur la Côte : le  octobre ...
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France