Nice-Matin (Cannes)

Le Festival CanneSerie­s veut voir la vie en rose

Pour sa première édition (4-11 avril), le tapis de cérémonie sera rose flashy (et non pas rouge). La sélection internatio­nale ne compte aucune série française, mais reflète tous les genres

- ALEXANDRE CARINI acarini@nicematin.fr

Ce ne sera pas forcément un défilé permanent de stars sur la Croisette, durant le premier Festival CanneSerie­s. Car la sélection officielle ne retenant que des premières saisons en compétitio­n, le casting est souvent méconnu du grand public. Mais il ne s’agit pas non plus de singer le grand frère du 7ème art, où le glamour de la montée des marches compte (au moins) autant que la qualité des films projetés au Palais. La preuve avec ce tapis couleur… rose flashy, qui sera déroulé chaque soir à 18 h 15. De même, le trophée devant récompense­r la meilleure série digitale (format court), la meilleure série, la musique, le scénario, le meilleur interprète (féminin ou masculin confondu), un prix spécial d’interpréta­tion (groupe, duo), n’est pas l’oeuvre du bijoutier Chopard, comme pour la palme d’or. Il s’agira d’un… palmier luminescen­t sur un socle de marbre, imaginé par un adepte du Street Art, le Californie­n Steven Harrington. De quoi signifier que la série est un divertisse­ment jeune au regard du cinéma, auquel l’avenir appartient? « C’est un genre majeur, à la fois du point de vue économique qu’artistique, estime le maire David Lisnard. CanneSérie­s, c’était un rêve. Voilà ce festival inscrit dans le paysage cannois . » Objectif : « Devenir le premier événement mondial des séries d’ici à trois ans ». Pour voir la vie en rose. Sur petit ou grand écran.

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