Stéphane Panon à la barre du port de Golfe-Juan
Spécialiste de la sûreté portuaire, ce Toulonnais d’origine vient de prendre les rênes d’une enceinte où sa carrière professionnelle a débuté. Rencontre...
Stéphane Panon, le nouveau responsable et chef d’exploitation de l’enceinte portuaire, vient de succéder à Didier Ochs, nommé maître de port principal du port Vauban dans la commune voisine d’Antibes.
Quel est votre parcours ?
Je suis né à Toulon le août . Après mes études de troisième cycle de DESS qualité, j’ai intégré la chambre de commerce et d’industrie de Nice dans le département qualité, sécurité, environnement avec diverses missions sur l’ensemble des ports gérés par la CCI et je suis aussi un spécialiste de la sûreté portuaire.
Vous connaissez bien le port de Golfe-Juan ?
Oui c’est un port que je connais bien parce que c’est ici que j’ai commencé ma carrière professionnelle lors d’un stage. J’y suis revenu pour m’occuper de la certification environnement qui a été obtenue en . Entre et j’ai été l’adjoint du chef d’exploitation Michel Lallement et j’y suis resté jusqu’en en assurant l’intérim de la direction pendant six mois et en pilotant notamment la réhabilitation de la station d’épuration. Je suis ensuite parti au port de Cannes comme chef de service opérations et commerce chargé des croisières et du trafic côtier jusqu’à ma nomination ici.
Quelles sont les spécificités de cette structure ?
C’est une structure qui comprend postes d’amarrage de petite et moyenne plaisance qui vont des - mètres jusqu’à mètres avec une vingtaine de places en yachting. % de ses postes sont occupés à l’année, et % sont des postes de passage. Depuis le er janvier la responsabilité a été transférée du conseil départemental à la commune, et la gestion est déléguée à la CCI à travers sa direction des ports. Nous sommes à Golfe-Juan sur une relation de proximité, plus humaine et plus qualitative avec les usagers.
Quel est votre rôle ?
Je suis responsable de toutes les facettes de l’exploitation, qui vont de l’aspect financier avec les profits et les dépenses jusqu’à l’accueil. Historiquement le port de GolfeJuan a un statut de port de commerce parce qu’il dispose d’une prud’homie de pêche et d’une activité côtière avec la desserte de l’île Sainte-Marguerite qui assure quelques passages par an. Il y a aussi les diverses associations, telles le club nautique et l’association des pêcheurs plaisanciers, qui contribuent à la vie et à l’animation du port. Il y a enfin deux aires de carénage en délégation de service public.
Quels sont vos objectifs ?
Je souhaite poursuivre le travail de Didier Ochs en dynamisant le port et en continuant la modernisation des installations en optimisant ce plan d’eau. Il y a ensuite les missions classiques de gestion des travaux et des infrastructures avec nos neuf employés (treize en haute saison). Le port doit aussi être un acteur clé en matières de retombées économiques. Il y a aussi l’animation et les partenariats avec les commerçants de la ville avec le développement des offres privilégiées que nous proposons à nos clients. Nous espérons signer cette année une convention avec commerçants ou restaurateurs de la cité.
Votre premier grand rendez-vous ?
La fête du port qui aura lieu le samedi juin. Nous travaillons aussi avec les associations sur la renaissance de la Saint-Pierre qui devrait retrouver tout son lustre à la fin juin, début juillet.