Un bijou d’oeuf
Pour Pâques, l’artisan chocolatier et l’artiste du Suquet ont uni leurs talents afin de créer une gamme d’oeufs en chocolats customisés avec dorures, façon joaillerie. Le goût et les couleurs
Pour les fêtes de Pâques, l’artisan chocolatier Philippe Brito et l’artiste Greg Berben ont uni leurs talents. Ils ont créé une gamme d’oeufs en chocolat, façon joaillerie. C’est la e collaboration entre les deux artistes.
C’est à croire qu’ils ont trouvé la poule aux oeufs d’or ! En tout cas, Philippe Brito et Grégory Berben peuvent être fiers comme des coqs. Car l’artisan chocolatier de l’avenue Maréchal-Juin et l’artiste du Suquet font briller leurs talents pour fêter Pâques, avec autant de gourmandise que d’esthétisme. Pour leur quatrième collaboration, ces deux amis cannois ont confectionné de vrais bijoux d’oeufs en chocolat, tels des orfèvres de la joaillerie.
Chocolat noir à % de cacao
D’abord la structure de base, du chocolat noir fondu dans le moule, à forte teneur en cacao (66 %). Puis, avec un système de douilles, une sorte de dripping pictural sur une face pour créer des reliefs en chocolat, à l’image de la technique employée par Grégory pour réaliser certains tableaux. « Souvent, j’utilise des baguettes plutôt que des pinceaux que je trempe dans un pot de peinture, avant d’en laisser égoutter ou d’en asperger une toile.» Sur les délices sucrés de Philippe, le dessin est finement ciselé en boucles, avant d’être patiné à la poudre d’or, de bronze ou d’argent. Effet oeuf garanti ! Au terme d’un travail à quatre mains dans l’atelier de Philippe, une vingtaine de pièces ont été réalisées sur place, avant de prendre place en vitrine.
Travail à quatre mains
De 160 g (19 €); 220 g (26 €) ; ou 1, 350 kg (160 €), selon la gourmandise et les moyens de chacun. C’est la quatrième collaboration entre ces deux compères; qui se régalent à mixer leurs univers. « Au départ il y a quelques années, nous avions eu l’idée de faire une exposition en associant le travail de plusieurs pâtissiers et artistes azuréens. Finalement, le projet ne s’est pas concrétisé, mais avec Greg, nous avons néanmoins décidé de faire un truc ensemble », relate Philippe. «L’idée est de mélanger nos techniques, mais aussi nos personnalités», ajoute Greg. La première année, il s’agissait juste de reproduire un tableau de Berben sur un oeuf Brito, via une imprimante alimentaire. « Mais du coup, je n’étais que spectateur», regrette Gregory, qui a souhaité mettre davantage la main à la pâte de cacao. Au fil des collaborations et des éclaboussures, le duo s’accorde à merveille pour innover chaque année. Du beau et du bon, signé des B et B. Avec ces oeufs que l’on peut casser sans faire d’omelette, et ces bijoux que l’on peut croquer sans se casser les dents…