ASCC : fin de série
Le match parfait, voilà comment définir la prestation réalisée hier par le Rapid Menton. Opposée à l’EUGA Ardziv, l’équipe en forme du moment (six victoires et un nul lors des sept dernières rencontres), la formation d’Hervé Berni a merveilleusement bien répété ses gammes (3-1). « Nous avons retrouvé notre solidité défensive, soulignait, satisfait, le coach mentonnais au coup de sifflet final. Ensuite, nous avons été efficaces offensivement. C’est un beau succès et nous allons essayer de poursuivre au maximum de la sorte ». Hier, ses hommes n’ont pas mis bien longtemps à montrer l’étendue de leur talent. Dans un premier quart d’heure sans round d’observation, ils rendaient coups pour coups à des Aiglons habituellement si impériaux et solides en leur antre. Si Etoughe voyait sa tête
(e être déviée sur la transversale (24’), il manquait de peu l’ouverture du score, en fin de période, son tir échouant sur le poteau (43’). Au retour des vestiaires, Etoughe voyait enfin ses efforts récompensés : parfaitement servi par Raveloarijaona, il n’avait plus qu’à pousser le ballon au fond (01, 52’). Sur une action identique, Sanches Silva prenait le rôle du passeur pour son capitaine « Ravelo », qui faisait le break (0-2, 58’). Assommé, l’EUGA n’était pas au bout de ses peines. Partie à toute allure sur le couloir gauche, la fusée Etoughe trouvait Sanches Silva qui décalait parfaitement Jaziri (0-3, 61’). La sublime réalisation du buteur maison, Heidelberger (1-3, 86’), ne changera pas la donne. Menton enchaîne un cinquième succès de rang. A Rousset, Stade de la plaine sportive, FC Rousset bat AS Cagnes/Le Cros 2 à 1 (2-1). Arbitre : M. Mary. Buts.– Rousset : Noto-Campanella (3’, 26’). Cagnes : Chavanon (44’ sp). Avertissements.– Rousset : Noto-Campanella (60’). Cagnes : Weber (40’). Rousset :
Opposé à l’US 1er Canton (12e) hier aprèsmidi, Cap-d’Ail a frappé au meilleur des moments. Macedo, alerté sur son aile droite, déboulait sur l’autoroute du bonheur et trompait Buonomano peu avant la mi-temps (1-0, 45’). Jusqu’alors, aucune des deux équipes ne s’était réellement montrée à son avantage dans une rencontre longtemps verrouillée à double tour. « Nous avons été réalistes en jouant avec nos moyens », analysait Patrick Calzoni, l’entraîneur de l’USCA. Ses hommes se facilitaient même la suite du match en doublant la mise au retour des vestiaires, grâce à Cocchi. L’attaquant profitait d’une mésentente défensive pour dribbler le gardien et conclure (2-0, 50’). Le but du break qui coupait irrémédiablement