Cette France qui fait à nouveau envie

« Oui, la France est bel et bien de retour. Elle bénéficie de “l’effet Macron” qui a su rassurer et convaincre. »

France, terre de contrastes. À la fois patrie des piquets de grève et terre Recherche & développement. Aussi en pointe en matière d’archaïsmes en tout genre que d’intelligence artificielle. Hier, alors que les usagers de la SNCF vivaient leur première journée de galère dans un pays condamné à vivre au ralenti pendant des semaines, on apprenait que la France a retrouvé son attractivité auprès des investisseurs étrangers. En vertu de ce nouveau French paradox, on constate avec bonheur que notre pays a vu germer en  près de   projets venus d’autres pays, ce qui a permis de créer ou de sauvegarder 

 emplois, selon les chiffres révélés par Business France, l’organisme public chargé de l’internationalisation de l’économie tricolore. Un niveau que notre pays n’avait pas connu depuis , avant la crise mondiale ! « France is back» (), ainsi que l’avait crânement clamé le président de la République fin janvier lors du Forum économique mondial de Davos. Qu elques jours plus tôt, le chef de l’État avait d’ailleurs convié  chefs d’entreprise étrangers à Versailles pour leur délivrer un message simple et direct : « Choose France » (). Alors oui, la France est bel et bien de retour. Elle bénéficie incontestablement de l’« effet Macron » qui a su en l’espace de quelques mois rassurer et convaincre, notamment les Américains qui pointent désormais en tête des investisseurs étrangers avec  % des projets développés en France

et % des emplois créés ou sauvegardés. Grâce à une croissance retrouvée ( % en ), un déficit public réduit à , %, un taux de chômage au plus bas depuis  (, %) et des emplois industriels qui redémarrent pour la première fois depuis vingt ans, les clignotants repassent au vert les uns après les autres. Et ce n’est qu’un début. « La trajectoire des réformes annoncées devrait permettre d’accentuer la dynamique », estime Business France qui n’envisage pas une seconde que la contestation sociale puisse venir enrayer la machine. Dans une économie mondiale qui relève la tête, la France n’a pas l’intention de regarder passer les trains. Il faudra juste qu’ils ne tardent pas trop à se remettre à rouler. 1. « La France est de retour ». 2. « Choisissez la France ».