BASKET Monaco y retournera ! L’ASM candidate pour organiser le Final Four (- mai)
La Roca Team, au bout du suspense, a arraché son ticket pour le 2e Final Four de son histoire
A Monaco, salle Gaston Médecin, Banvit bat Monaco 75-74. Score au match aller : 85-77 pour l’ASM. Monaco qualifié pour le Final Four. Monaco : Marqueurs : DJ Cooper (7), Craft (4), Lacombe (11), Gladyr (3), Kikanovic (15), Robinson (30), Traoré (4). Banvit : Marqueurs : Thomas (6), Hazer (9), Kulig (8), Vidmar (5), Rautins (19), Öncel (4), Taylor (14), Caloiaro (10). Après , Monaco reverra le Final Four. Il a fallu que la Roca Team puise dans ses ressources, physiques et mentales, pour ne pas craquer face à une équipe de Banvit qui a sorti le grand jeu sous les poutres de Gaston-Médecin. + à l’aller, - au retour, l’ASM est passée au forceps. Eh, Mister Robinson, le shooteur de Nashville a fait exploser d’entrée de jeu le box-office et la défense de Banvit. 19 pts en 7 minutes à 100 %. Du jamais vu en Champions League… Enorme Robinson, donc, et un écart très conséquent d’entrée. Mais ce que l’on pouvait craindre est arrivé ; Robinson en surchauffe, autour de lui, la Roca Team s’est trouvée spectatrice de son génial shooteur. Et quand la machine Robinson s’est mise en retrait, il ne s’est trouvé personne pour prendre le relais. Monaco a fait le coup de la panne subite, et l’entame parfaite (3318, 15e) a tourné au cauchemar… Evans et Lacombe scotchés à zéro point, des shoots forcés ou pris trop vite, l’ASM a perdu le fil et a laissé Banvit se réinstaller dans la partie. Retrouvant ses esprits, au contraire, Banvit a posé son jeu, son basket, Rautins et Taylor ont planté des flèches à 3 pts, les Turcs sont passés sous les écrans. L’antisportive d’Ali Traoré sur Vidmar, comme un soudain aveu d’impuissance, donnait un avantage à Banvit.
Angoisse
Un deuxième mi-temps catastrophique qui succédait à une entame de rêve. Monaco n’y était plus, et le jeune Hazer donnait 5 points d’avance à la pause au buzzer à 3 points (37-42). Plus que 3 points d’avance pour l’ASM sur l’ensemble des deux matches. Angoisse dans les travées Gaston-Médecin. D.J. Cooper avait beau sonner le réveil dès la reprise (41-42), Banvit, cette fois, ne lâchait plus rien. Et quand Rudez laissait échapper un rebond a priori facile, même le Prince Albert se levait brusquement et ne pouvait marquer son inquiétude. Toujours vierge au tableau, Chris Evans était sanctionné d’un passage en force (4e faute). Quand rien ne va .... L’ASM tombait dans la nasse et Banvit repoussait tout dans la peinture… (48-55, 29e). Plus qu’une unité d’avance sur les 2 matches. Et les Turcs qui rataient un lay-up facile. Heureusement, Kikanovic tenait la baraque dessous, comme un grand, et permettait sans doute à l’ASM de ne pas lâcher. Première équipe qualifiée pour le Final Four de la Ligue des Champions (- mai), l’AS Monaco, selon nos informations, a déposé sa candidature auprès de la FIBA (Fédération internationale) pour organiser ce Final à Quatre en Principauté. La capacité limitée de Gaston-Médecin (. places) est un obstacle « de taille », même si la salle a été entièrement rénovée l’été dernier. Mais le prestige de la Principauté pourrait ne pas laisser insensible les décideurs de la FIBA. En cas de qualification ce soir face à l’AEK Athènes ( points à remonter), Strasbourg pourrait également se positionner pour l’organisation de ce Final Four au Rhénus (. places). La Finale à se déroulera quoiqu’il arrive chez l’un des quatre qualifiés pour le dernier carré. La saison passée, Tenerife, organisateur, avait remporté le trophée devant son public. Patrick Comninos, le chef éxecutif de la Champions League, était présent hier à Monaco. Pour assister au quart de finale mais aussi faire un état des lieux.
C’était le moment choisi par Paul Lacombe pour apporter toute son énergie et son dynamisme. L’arrière international de l’ASM trouvait la faille (5455) puis redonnait l’avantage à 3 pts (59-55). Lacombe exhortait la foule et implorait les dieux du basket.
Kika en héros
Ça bouillonnait à GastonMédecin. Craft oubliait un ballon et Rautins, incroyable pistolero (19 pts), remettait encore tout en cause (66-70, puis 70-75, à 1’22’’ de la fin). L’élimination n’était
plus qu’à une portée de shoot . Mais un pied en touche sifflé à Banvit enlevait une grosse épine à l’ASM. Dans la foulée, Kikanovic, le guerrier, rentrait le shoot qui pliait l’affaire à 20 secondes de la cloche (72-75). Que ce fut dur ! Aujourd’hui.