Panique boursière en Russie après les sanctions américaines
Les nouvelles sanctions imposées par les États-Unis contre la Russie ont provoqué
() hier un mouvement de panique parmi les investisseurs, qui ont fui massivement les entreprises russes. Et fragilisant un producteur d’aluminium crucial pour la consommation mondiale, Rusal. Depuis l’annexion de la Crimée en et la première vague de sanctions occidentales, les marchés russes n’avaient plus connu de telle journée noire : l’indice RTS de la Bourse de Moscou a dégringolé de , % et le Micex de , %. Et le rouble a chuté sous des seuils symboliques, effaçant face à l’euro près de deux ans de progression. Mais la déroute a été bien au-delà des seules sociétés et hommes d’affaires sur liste noire de Washington. Selon le quotidien russe RBK, les hommes d’affaires les plus riches du pays ont perdu milliards de dollars en une journée. Confronté à ce vent de panique boursière généralisée, le Premier ministre Dmitri Medvedev (photo AFP) a dû monter au créneau pour assurer que le gouvernement soutiendrait les entreprises visées par ce nouveau train de mesures punitives, qui constituent une escalade d’une violence inattendue dans la confrontation entre Moscou et Washington. Moscou ayant promis une réponse «dure», elles pourraient entraîner une nouvelle surenchère.
1. Ces sanctions, censées punir Moscou notamment pour ses « attaques » contre « les démocraties occidentales », ciblent 38 personnes et entreprises qui ne peuvent plus faire affaire avec des Américains, notamment sept Russes désignés comme des « oligarques » proches du Kremlin par l’administration de Donald Trump.