Mort d’une policière au commissariat de Saint-Denis : un de ses collègues mis en examen

Au lendemain du décès d’une jeune policière de 25 ans se prénommant Alice [photo ci-contre] dans un commissariat de Saint-Denis, un de ses collègues a été mis en examen pour homicide involontaire, a-t-on appris auprès du parquet de Bobigny hier. Selon les premiers éléments de l’enquête, la gardienne de la paix a été touchée par un tir – vraisemblablement accidentel – au niveau de la tête. Elle est décédée après trois semaines de coma. Le gardien de la paix de 33 ans a également été mis en examen pour mise en danger de la vie d’autrui à l’issue de sa garde à vue à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), a précisé le parquet. Son contrôle judiciaire comporte l’interdiction d’exercer le métier de policier et de détenir une arme. D’après leparisien.fr, « il n’aurait pas reconnu avoir joué avec son arme ce soir du 20 mars. Il aurait d’ailleurs livré peu de détails ». En état de choc après les faits, il était toujours, hier soir, sous traitement médicamenteux et dévasté par son geste.

Une note sur la dangerosité des armes à feu

Le 18 mars, un policier avait également été grièvement blessé par un collègue dans un commissariat du 9e arrondissement de Paris. À la suite de ces deux incidents, une note avait été adressée aux fonctionnaires de la préfecture de police par le directeur de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), Frédéric Dupuch, rappelant « la dangerosité des armes à feu ».