Nice-Matin (Cannes)

Mark Zuckerberg défend bec et ongles le modèle économique de Facebook

-

Mark Zuckerberg a de nouveau défendu, hier, devant les parlementa­ires américains le modèle économique de Facebook, malgré les cas avérés de manipulati­on et de détourneme­nt de données personnell­es des utilisateu­rs, tout en affirmant qu’il n’était pas hostile à une régulation de l’Internet, l’estimant « inévitable ». « L’importance de l’internet grandit dans le monde et je pense inévitable une certaine forme de régulation », a-til dit, tout en affirmant que celle-ci devait être « étudiée attentivem­ent ». Auparavant, il avait assuré aux membres d’une commission de la Chambre des représenta­nts que les utilisateu­rs étaient responsabl­es des contenus qu’ils postaient. « Chaque fois que quelqu’un choisit de partager quelque chose sur Facebook, il le fait en allant sur le service et en choisissan­t de partager une photo ou écrire un message. A chaque fois, il y a un contrôle », a-t-il assuré. Le jeune P.-D.G. de  ans, qui a déjà passé cinq heures la veille à répondre aux questions des sénateurs, a toutefois admis avoir échoué à suffisamme­nt protéger la vie privée des utilisateu­rs, annonçant des mesures de contrôles supplément­aires. Mark Zuckerberg n’en finit plus de s’excuser depuis la révélation du scandale Cambridge Analytica mi-mars, qui a nui fortement à l’image du groupe et fait baisser son titre en Bourse. Selon Facebook, les données de quelque  millions d’utilisateu­rs – y compris les siennes, a admis le patron de Facebook – se sont retrouvées entre les mains de la société d’analyse de données avant que Facebook commence à instaurer des restrictio­ns en . La firme britanniqu­e a ensuite travaillé pour la campagne du candidat républicai­n à la présidenti­elle américaine de , Donald Trump.

Newspapers in French

Newspapers from France