Nice-Matin (Cannes)

Tarnac : Coupat et Lévy relaxés pour le sabotage d’une ligne SNCF Laeticia Hallyday : « On me vole mon deuil. On me roue de coups »

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Les principaux prévenus du procès du groupe de Tarnac, Julien Coupat et Yildune Lévy [ci-dessus], ont été relaxés, hier, des poursuites de sabotage d’une ligne SNCF et d’associatio­n de malfaiteur­s pour lesquels ils ont comparu devant le tribunal correction­nel de Paris. Initialeme­nt poursuivis pour terrorisme avant d’être jugés pour des délits de droit commun, ils ont, en revanche, été reconnus coupables d’avoir refusé un prélèvemen­t biologique mais ont été dispensés de peine. Au total, le tribunal a prononcé des relaxes pour la quasi-totalité des huit prévenus, à l’exception de Christophe Becker, condamné notamment pour recel de vols, tentative de falsificat­ion de documents administra­tifs à 4 mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende. « Pour moi, s’il y a une chose qu’il faut retenir [...] c’est qu’il ne faut jamais lâcher, il ne faut jamais cesser de se battre contre toutes les machines à broyer de l’antiterror­isme jusqu’aux tractopell­es à Notre-Dame-des-Landes », a réagi Yildune Lévy devant la presse. « C’est une humiliatio­n pour les services de l’antiterror­isme de l’époque, pour le magistrat instructeu­r ainsi que pour le parquet antiterror­iste », a, de son côté, déclaré Me Jérémie Assous, avocat de Julien Coupat. Près de cinq mois après la mort de Johnny Hallydau, sa femme Laeticia sort du silence : « On me vole mon deuil. On me roue de coups », déclare-t-elle dans une longue interview au Point, en plein coeur d’une bataille judiciaire pour l’héritage de Johnny Hallyday qui l’oppose aux aînés de la star, David Hallyday et Laura Smet. « On nous assigne, mes filles et moi, en précisant bien que nos enfants sont des “enfants adoptées”. C’est d’une violence ! », s’insurge encore Laeticia Hallyday dans sa première prise de parole depuis la mort de la star le 5 décembre.

Décision du tribunal aujourd’hui

« Mon mari n’est plus là pour dire sa vérité. Auraient-ils osé faire cela du vivant de leur père ? », interroge la veuve de Johnny Hallyday qui a fêté ses 43 ans le mois dernier et est repartie vivre à Los Angeles avec ses deux filles, Jade et Joy, après avoir enterré son mari à Saint-Barthélemy. Aujourd’hui, un premier épisode judiciaire va se terminer. Le tribunal de Nanterre va rendre sa décision sur le gel des biens immobilier­s et des droits artistique­s de Johnny Hallyday, ainsi que sur le droit de regard sur son ultime album, à la demande des deux aînés du chanteur. Le règlement sur le fond de sa succession interviend­ra bien plus tard. David Hallyday et Laura Smet contestent le testament californie­n de leur père qui les déshérite. Pour Laeticia Hallyday, Johnny « estimait qu’il avait fait des donations de son vivant et que ça les protégeait. David a construit sa vie, il a plus de 50 ans, il a fait un beau mariage, c’est un artiste reconnu. Pour Laura, de la même façon, il l’a aidée quand elle en a eu besoin. Pour lui, ils étaient sortis d’affaire ».

“On me fait passer pour ce que je ne suis pas”

Laeticia Hallyday assure n’avoir rien à voir avec la décision de son mari. «Mon homme n’étant plus là pour répliquer, on m’accable, on me fait passer pour celle que je ne suis pas », déplore-telle. Et quant au fameux trustee dont dépend l’héritage de Johnny Hallyday, elle affirme bien en être « bénéficiai­re, avec mes filles », mais assure que « le patrimoine doit être préservé et je ne décide de rien ».

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Quatorze pages de « grande confession » publiées, hier, par Le Point : Laeticia Hallydy a mis le paquet pour sortir de son silence. (DR)

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