DIMITROV

En dix confrontations, Grigor Dimitrov ne s’est imposé qu’une seule fois face à Rafael Nadal. C’était en , lors de l’ATP  de Pékin. Sur terre battue ? En trois affrontements, le Bulgare n’a pris qu’un petit set à l’Espagnol, ici-même, en . C’est dire l’écart qui sépare les deux hommes au niveau des chiffres. Mais fort d’une saison  enfin à la hauteur de son immense talent (quatre titres, dont le Masters  de Cincinnati et le Masters de Londres) et d’un parcours solide jusque-là, « Baby Federer » (le surnom de Dimitrov) a quelques arguments à faire valoir. De là à faire tomber le maître des lieux ? On n’irait pas jusque-là. Mais il se pourrait bien que le cinquième joueur mondial soit le premier ‘‘vrai’’ test sur la route du Majorquin, après le choc avorté face à Dominic Thiem.