Nice-Matin (Cannes)

CYCLISME Deux records en vue

- RECUEILLI PAR R. L.

Kristina Mladenovic a encore assumé avec brio ses responsabi­lités en Fed Cup. Grâce à sa grande blonde (, m), l’équipe de France a égalisé contre les États-Unis (-), tenantes du titre, en demi-finale hier à Aix-enProvence, et peut encore espérer un exploit. Sloane Stephens (e mondiale) a d’abord lutté pour venir à bout de Pauline Parmentier (-, -), en effaçant notamment cinq balles de première manche en faveur de la Nordiste. Mais la « frappeuse » Coco Vandeweghe a ensuite subi la furia de Mladenovic, après un premier set nettement en sa faveur (-, -, -). La leader des Bleues aura ainsi l’occasion de donner l’avantage à son équipe aujourd’hui (h) face à Stephens lors d’un choc des N° qui s’annonce très ouvert. Après huit heures de course, la Yamaha GMT  (Di Meglio-Canepa-Checa) était en tête hier soir des  Heures moto, deuxième manche du championna­t du monde d’endurance (EWC) courue sur le circuit Bugatti au Mans. Associé à son compatriot­e Freddy Foray et à l’Australien Josh Hook, le Grassois Alan Techer (ci-dessus), e de l’édition , maintenait les leaders sous pression, la Honda FCC TSR pointant à  tour. Le début d’épreuve, marqué par de nombreux rebondisse­ments, n’a en revanche pas souri à l’autre CBR  de pointe, celle du Honda Endurance Racing. Ralentis par des soucis électrique­s, le Fréjusien Sébastien Gimbert et ses partenaire­s Grégory Leblanc et Erwan Nigon, provisoire­ment e, tentaient de rattraper le temps perdu...

Liège-Bastogne-Liège, qui marque dans le cyclisme la fin des classiques du printemps, compte ujourd’hui deux favoris, Alejandro Valverde et Julian Alaphilipp­e, tous deux décidés à écrire l’histoire dans la prestigieu­se « Doyenne ».

Valverde pour égaler Merckx

Au sommet du palmarès, l’Espagnol est en position d’égaler le record du légendaire Eddy Merckx datant de 1975. Depuis son premier succès en 2006, Alejandro Valverde s’est imposé à trois autres reprises. A chaque fois, en courant juste pour attendre le dénouement et miser sur ses qualités dans un sprint en petit comité. A 38 ans, anniversai­re qu’il fêtera mercredi prochain, le Murcian possède une maîtrise inégalée dans les courses ardennaise­s, domptées à neuf reprises (5 fois la Flèche Wallonne, 4 fois Liège). Il affiche trois autres podiums à son actif sur les hauteurs d’Ans, théâtre de l’arrivée de la « Doyenne » depuis 1992 avant le changement programmé pour l’année prochaine avec le retour dans Quinzième de l’Amstel, treizième sur la Flèche trois jours plus tard, Rudy Molard est à l’aise sur les Ardennaise­s. Pour la troisième et dernière classique du genre, l’Antibois, qui sera le leader de Groupama-FDJ, devrait encore jouer les premiers rôles.

Vos deux derniers résultats vous donnent de l’espoir pour ce dimanche ?

Oui, car je suis bien mieux qu’il y a quelques jours. Après ma chute sur le Tour du Pays-Basque (où il avait la ville de Liège toute proche. Est-il en forme ? « Oui, je suis en très grande condition », répond-il. Sans s’embarrasse­r de sa deuxième place abandonné le  avril, victime de contusions au bras et à la hanche), j’abordais les classiques vraiment dans l’incertitud­e. Je n’avais pas pu m’entraîner pendant  jours. Là, je ne suis toujours pas à  %, mais bien mieux que sur l’Amstel et la Flèche.

Quel sera votre objectif pour Liège ?

Faire un top . Sur la Flèche, j’ai passé une bonne journée, mais il m’a manqué  mètres dans le mur (de Huy). C’était la première fois que je coinçais à cet endroit, ça me laisse quelques de la Flèche Wallonne, en forme de défaite, mercredi dernier.

Alaphilipp­e pour faire mieux que Jalabert

« J’ai passé le cap », affirme Alaphilipp­e, soulagé d’avoir enfin ouvert son palmarès des classiques, mercredi, dans la Flèche Wallonne. C’est l’esprit libéré, en confiance, que le puncheur français (25 ans) se présente pour la troisième fois au départ. En 2015, il est passé près d’un coup magistral pour ses débuts (2e). L’année suivante, sa 23e place n’a guère de significat­ion autre que météorolog­ique : « J’étais complèteme­nt pétrifié par le froid, je n’étais pas le seul d’ailleurs. » Les prévisionn­istes annoncent cette fois une chaleur printanièr­e, ce qui renforce encore l’optimisme d’Alaphilipp­e. « Il faut que je sois patient », avoue-t-il. C’est sans doute la clé pour succéder à Bernard Hinault, le dernier Français à figurer au palmarès en... 1980. Une attente-record pour le cyclisme bleu-blanc-rouge. Même Laurent Jalabert, au mitan des années 1990, n’a pu conquérir la « Doyenne ». regrets, surtout de ne pas avoir confirmé mon top  de l’an passé (e). Alors, j’espère faire mieux demain (aujourd’hui). Il y aura plus de kilomètres (, km), la chaleur sera au rendez-vous, ça promet une course de mouvements et quelques surprises. J’ai déjà été deux fois dans le groupe qui jouait la gagne (e en , e l’an passé), j’espère que cette expérience supplément­aire va me servir.

En remportant la Flèche mercredi, Julian Alaphilipp­e a montré que les Français pouvaient gagner les Ardennaise­s...

Je ne raisonne pas ainsi. Je savais que Julian allait le faire un jour ou l’autre. Il était impression­nant sur le Tour du Pays-Basque, il faisait partie des favoris et ça sera encore le cas sur Liège, avec Valverde ou Matthews.

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Alaphilipp­e et Valverde : chacun sa cible... (Photo EPA/MAXPPP)
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(Photo Eric Ottino) Rudy Molard.

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