Nice-Matin (Cannes)

Des commerces variés pour le plaisir des riverains

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Certains rassasient le quartier, d’autres le font bouger. Jean Wohl, ancienneme­nt adjoint au maire sous le mandat de Michel Mouillot, et Pascal, son fils, résident dans le quartier depuis toujours. Après avoir tenu une plage sur le boulevard Jean-Hibert et avoir exercé en tant que physiothér­apeute rue Faure, Jean, amoureux de sport, a ouvert le gymnase Wohl en . Un lieu exclusivem­ent féminin. Quelques années plus tard, en , son fils reprend le club. Non loin de là, un tout nouvel établissem­ent s’est installé. Depuis novembre « La Paillasse », tenue par M. Kachout, est l’unique boulangeri­e de la rue. « Je suis de Cannes mais je ne connaissai­s pas ce quartier. Je le trouve agréable et sympathiqu­e, les gens le sont tout autant » constate une employée de la boulangeri­e. Le commerce constitue un lieu de rencontre pour les habitants, qui s’y rendent pour un café ou pour emporter quelques viennoiser­ies. Un plus pour le quartier, comme l’explique Fred, tatoueur du Body Lounge : «cette boulangeri­e je m’y rends régulièrem­ent. Je pense que les habitants de la rue devraient tous y aller. Il faut faire vivre notre quartier. » S’il tient à favoriser l’économie locale, c’est parce qu’il connaît bien la rue.  ans que le tatoueur y est installé ! Malgré la difficulté de stationner dans le

quartier,

Fred n’a pas de problème de clientèle. «Les commerces qui sont connus n’ont pas de soucis. Malheureus­ement pour ceux qui s’installent, c’est parfois compliqué. » Selon lui, l’artère n’a cessé d’osciller entre hauts et bas. « La rue est encore active mais le problème est qu’il y a une nette différence entre le début et la fin de cette artère. » Une partie bien desservie par les commerces, une autre délaissée. Depuis quelques années, la situation tend à s’améliorer, mais selon Fred, le problème de la nuisance sonore perdure. Pourtant, la mairie a obtenu ces derniers temps  fermetures administra­tives d’établissem­ent générant de fortes nuisances sonores. Avant, on y trouvait des boîtes de nuit. « C’est vrai que la rue s’est vraiment calmée la nuit. Il y a encore quelques problèmes à l’intersecti­on Jean Dolfus, mais pas vraiment d’insécurité. On y est bien malgré tout ! » Autre améliorati­on notable sur l’aspect général, la disparitio­n de nombreuses clim’ qui défiguraie­nt l’endroit. Une volonté municipale qui prend enfin forme (lire ci-contre le plan façade).

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