Nice-Matin (Cannes)

Piste d’Azur prend son envol

- PROPOS RECUEILLIS PAR D.G.

Pour sa deuxième année sous le statut de Société Coopérativ­e d’Intérêt Collectif, Piste d’Azur prend son envol. Lors de l’assemblée générale des sociétaire­s, le président du conseil d’administra­tion Florent Fodella dressait un bilan très positif.

Quel bilan faites-vous de l’année?

Piste d’Azur fonctionne bien. Les activités affichent complet et sont en développem­ent. La demande a explosé cette année. Les nouveaux cours bébé (parents enfants à partir de  ans) et les stages d’éveil sont très appréciés. De nouvelles propositio­ns de stages sont en projet pour l’été. Les cours en scolaire se sont aussi développés, avec le  % éducation artistique et culturelle à Cannes, et sur les écoles du territoire en partenaria­t avec le Pays de Grasse et la DRAC. Nous donnons  heures de cours en scolaire de la maternelle au lycée auprès de   élèves.

Et côté finances ?

Le bilan financier est déficitair­e : un déficit de   € sur un budget de   € environ. Mais c’est un déficit que l’on avait prévu et qui est couvert en partie par nos fonds propres. Nous l’avons anticipé à hauteur de   € car nous sommes en phase de transition, en passant du statut d’associatio­n à celui de coopérativ­e. Nous avons eu aussi des imprévus exceptionn­els sur le véhicule, avec un impôt qui a triplé. Les perspectiv­es d’avenir sont à présent plus saines, avec une stabilisat­ion de la masse salariale, qui a fortement diminué, et de nouveaux partenaria­ts pour développer les projets culturels. Nous avons fait un gros effort d’investisse­ment de   € pour renouveler le matériel et travailler dans des conditions correctes.

Qu’a changé le nouveau statut ?

Le fonctionne­ment en SCIC offre une gouvernanc­e plus adaptée aux intérêts des différents partenaire­s et salariés, pour construire des projets. Il ouvre beaucoup de perspectiv­es. Les partenaire­s peuvent investir, ce qui nous permettrai­t de stabiliser nos fonds propres. Nous souhaiteri­ons agréger plus de personnes à nos projets. On lance un gros travail de recherche de partenaria­t privé, notamment avec les entreprise­s du territoire impliquées dans le développem­ent culturel. Plusieurs propositio­ns et différents soutiens sont possibles : sponsors, mécènes... Cela représente un intérêt pour l’entreprise en terme d’image et d’activités : séances de team building pour les équipes, spectacles et activités loisirs pour les employés et leurs enfants...

Quelles perspectiv­es pour l’avenir ?

Des perspectiv­es optimistes. Nous avons le soutien de notre public qui participe à toutes nos activités et de très bonnes relations avec nos partenaire­s. Nous avons de très beaux projets de développem­ent et de coopératio­n sur le territoire du Pays de Grasse. Avec les opérateurs du territoire nous préparons une surprise pour les h du jonglage, qui auront lieu du  au  mai. Au programme : animations, spectacle et ateliers gratuits (mât chinois, trampoline, trapèze volant, initiation cirque, maquillage, sculpture sur ballon .... )

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Consensus et optimisme ont marqué l’assemblée générale des sociétaire­s présidée par Florent Fodella. (Photo D.G.)

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