Nice-Matin (Cannes)

La CSG ne passe pas

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 % des sondés jugent positive la première année du quinquenna­t, contre  % de l’avis contraire. Au chapitre des réussites sont citées la place de la France dans le monde et la relance économique. Sur toutes les autres thématique­s (emploi, terrorisme, fiscalité, pouvoir d’achat, immigratio­n et même éducation), l’action du chef de l’Etat est perçue comme un échec. Les mesures les plus décriées sont la hausse du taux de CSG, la limitation à  km/h sur les routes secondaire­s, l’impôt sur la fortune immobilièr­e, la loi Immigratio­n et la refonte du Code du travail. La cote de popularité d’Emmanuel Macron a sévèrement dégringolé en l’espace d’un an. Elle est tombée de 62 à 43 %. A titre indicatif, dans le même laps de temps, François Hollande était passé de 61 à 34 %, Nicolas Sarkozy de 57 à 32 %, Jacques Chirac de 62 à 48 %. Seul François Mitterrand était resté légèrement au-dessus de la ligne de flottaison, baissant seulement de 61 à 51 % entre 1981 et 1982. Dans le détail, le Président reste populaire auprès de 94 % des sympathisa­nts LREM, 54 % des électeurs LR, 30 % des socialiste­s, 13 % des frontistes et 6 % des insoumis. Malgré le coup de canif porté aux revenus de nombre d’entre eux, les retraités, en dépit d’une érosion sensible, sont aujourd’hui encore 49 % à lui témoigner leur confiance. A l’inverse, les ouvriers ne sont plus que 36 % à le faire. Sans surprise, ce sont les cadres, qui ont une bonne opinion de lui à 57 %, qui accordent au chef de l’Etat le plus important crédit.

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