Le site Internet du Musée international de la parfumerie traduit en russe
Le site internet du Musée international de la parfumerie était déjà traduit en quatre langues. À l’anglais, l’italien, l’espagnol et l’allemand, s’ajoutera très prochainement le russe. Même chose, à Grasse, pour la Villa-Musée JeanHonoré Fragonard, le Musée d’art et d’histoire de Provence, ainsi que le Jardin du MIP (à Mouans-Sartoux). C’est à l’initiative de quatre étudiants, qui ont proposé leur service à la communauté d’agglomération du pays de Grasse, que cette traduction sera bientôt disponible sur internet. Un atout pour attirer de nouveaux visiteurs. Les Russes n’étant pour l’instant pas majoritaires. Pour atteindre leur objectif, i aura fallu plusieurs semaines de travail et de vraies interrogations de traducteurs à Amélia Quattrocchi Montalbano, Mouansoise de 19 ans, Valentin Mazy, Cagnois de 20 ans, Aurélia Lucchesi, et Clément Lores, Niçois respectivement âgés de 23 et 20 ans. Étudiants en 1re année de LEA (Langues étrangères appliquées) à la Fac de lettres à Nice, ils parlent plusieurs langues et se sont cette année lancés dans le russe.
Sur le site d’ici à l’été
« Les difficultés ont résidé notamment dans la traduction des noms latins des fleurs. Comment traduire Centifolia, nom de la rose de Grasse, ou les noms propres, par exemple. En accord avec nos professeurs, nous avons opté pour une traduction phonétique en lettres de l’alphabet cyrillique de JeanHonoré Fragonard », explique Clément. « Quand on le prononce ça donne la même chose… avec l’accent russe », précise Amélia. Le travail des jeunes, qui compte dans la validation de leur année, est sur le bureau de leurs professeurs de russe qui doivent le valider. Restera ensuite à la communauté d’agglomération à enregistrer la traduction sur le site du Mip. D’ici à l’été, le site des Musées de Grasse devrait donc être compréhensible aux Russes.