Quand la famille Bres récolte le printemps
Avec les beaux jours, c’est l’heure de la récolte des légumes de saison pour l’une des dernières familles d’agriculteurs installée dans la commune
En mai, fait ce qu’il te plaît dit le dicton. Alors, il est temps pour Christian, Cédric et Julien d’enfiler leurs bottes pour ramasser les légumes de printemps. Car dans la cité des Potiers, la famille Bres, avec la famille Tamonte dont les terres sont mitoyennes, fait partie des derniers exploitants agricoles de la commune. Qui plus est, situés tous les deux en… centre-ville. Et cela depuis cinq générations. Après une petite pluie printanière, Christian et ses deux fils sont à la récolte des salades. « Elles sont préparées pour être vendues sur le marché Gambetta à Cannes, assure Cédric. Et en cette saison, nous avons une grande variété de légumes qui arrivent à maturité: petits pois, fèves, artichauts, oignons nouveaux, pommes de terre, carottes nouvelles, salades de printemps. Les plants de tomates, poivrons, aubergines grandissent déjà bien avec les pluies dernières. »
Très peu de retard malgré l’hiver rigoureux
Car la neige de février aurait pu tout faire capoter. « Nous avons dû enlever la neige jusqu’à une heure pour éviter qu’elle endommage les plantations. Il a pas mal plu ces derniers temps, ce qui a un peu retardé les récoltes. Mais tout va bien pour l’instant, nous n’avons pas trop souffert», explique, soulagé, l’exploitant.
Un suivi par la chambre d’Agriculture
Et l’exploitation de la famille Bres travaille en étroite collaboration avec les techniciens de la chambre d’Agriculture. « En ce moment, nous faisons des essais avec différentes variétés de petits pois pour voir leur rendement, leur poids et leur qualité gustative » explique Sabine, technicienne en maraîchage. Et de contrôler l’évolution des insectes, – les auxiliaires –, qui permettent une agriculture en évitant au maximum l’emploi des produits phytosanitaires. « Voyez, une coccinelle, un chrysope et un macrolophus. Tout ça sur un mètre carré de fèves. C’est encourageant pour une agriculture responsable. Surtout que nous n’avons pas cette année de mildiou », conclut Cédric Bres.