Nice-Matin (Cannes)

Alexandra Lamy marraine de coeur de la Croix-Rouge

La comédienne endosse son costume de marraine à l’Hôtel du CapEden-Roc pour le gala caritatif de la Croix-Rouge organisé ce samedi

- PROPOS RECUEILLIS PAR MARGOT DASQUE mdasque@nicematin.fr

Pétillante. Solaire. Il y a fort à parier que, samedi, les étoiles paraîtront un peu pâlottes face au sourire d’Alexandra Lamy. La comédienne sera présente au sein de l’Hôtel du CapEden-Roc d’Antibes pour endosser le rôle de marraine du gala de la Croix-Rouge. Une soirée indispensa­ble permettant à l’antenne locale de récolter des fonds lui servant à faire fonctionne­r son centre médical.

C’est Franck Dubosc qui vous a d’abord parlé de ce gala…

Exactement. On était sur la tournée du film Tout le monde debout et il m’a dit : « Écoute, estce que ça t’intéresser­ait de soutenir la Croix-Rouge à travers un bel événement ? » Dès que je peux utiliser un peu mon nom pour donner ne serait-ce qu’un petit impact à une cause, je suis partante. J’ai appelé Marika [N.D.L.R. Roman, présidente de l’antenne locale de la CroixRouge], on a discuté. Elle m’a expliqué en quoi consistait le rôle de marraine.

Vous êtes d’ailleurs la première femme à endosser ce rôle !

En plus ! Je ne le savais pas. Alors là, du coup : champagne ! [rires ]Je suis d’autant plus ravie.

Comment vous appréhende­z votre rôle ?

On a toujours un peu peur de ne pas être à la hauteur pour ce genre de cause, d’événement. C’est pour cela que j’ai besoin de connaître bien le sujet lorsque je m’engage dans quelque chose. Ce qui est fantastiqu­e avec la Croix-Rouge c’est son engagement sur tous les fronts. D’ailleurs, en repensant à Tout le monde debout, on trouve même un lien puisque la Croix-Rouge possède des établissem­ents à destinatio­n des personnes en situation de handicap, aussi bien pour les adolescent­s que les adultes.

Vous avez demandé quelques petits conseils à Franck Dubosc pour le grand soir ?

Oui, d’ailleurs je dois l’appeler avant le gala à ce sujet. En fait, ça ne se voit pas au premier abord, mais je suis extrêmemen­t timide. Oui, oui. On a tous des façons de cacher sa timidité : pour moi c’est l’humour. Se retrouver à devoir prendre la parole devant du monde c’est quelque chose qui me stresse un peu… Je me dis : oh mon dieu pourvu que je ne dise pas de bêtise ! Pourvu que je sache aligner plus de trois mots ! Pourvu que cela ne soit pas une catastroph­e ! Je me monte des espèces d’angoisses en fait [rires] C’est terrible ! C’est une grosse pression. Et puis, je connais Franck, sa capacité à rebondir facilement. Je me demande si je pourrai faire de même également, pousser les gens à enchérir…

On a dû vous rassurer !

Oui, Franck m’a dit : sois naturelle, sois toi ! Et Marika m’a expliqué que cette soirée se faisait dans la simplicité humainemen­t parlant.

Il y a aussi cette envie de battre la somme récoltée l’an passé par Franck Dubosc, non ?

En fait, je crois que j’ai pris un peu d’avance. Si je ne me trompe pas, il y a quarante convives de plus que l’an dernier. Donc j’ai déjà un peu gagné, non ? [rires]

Vous êtes également engagée auprès du Pasteurdon et de l’associatio­n Rêvons pour nos pitchounet­s…

Quand on peut prêter son nom pour des causes comme celles-ci, on n’hésite pas. Alors oui, si vous ne faites rien on peut vous le reprocher et si vous le faites, on peut dire : elle le fait parce que ça fait bien. Alors, au final, dans les deux cas on va déprécier les choses. Autant s’engager ! Je trouve ça génial qu’Adriana Karembeu prête son image à la Croix-Rouge depuis des années, c’est super d’avoir une personnali­té un peu forte pour obtenir une exposition d’une cause aussi belle. Pour espérer un peu plus de solidarité et d’humanité dans ce monde…

L’engagement associatif : c’est en vous depuis toujours ?

Complèteme­nt. J’ai toujours eu envie de soutenir une cause, depuis toute petite. Ca a toujours été en moi. J’ai une telle admiration pour les personnes qui font preuve d’un engagement pareil… C’est extraordin­aire. Surtout quand on voit la brutalité de notre monde, ça fait du bien de voir qu’il y a vraiment des gens qui agissent qui fournissen­t une réelle aide. Lorsque j’ai réalisé le documentai­re pour Envoyé spécial avec l’associatio­n Rêvons pour nos pitchounet­s, je me suis rendu compte de cela. J’avais même envie de réaliser un documentai­re sur cette France qui est si généreuse. Ca fait du bien de voir des grandes choses positives comme la Croix-Rouge mais aussi des plus petites. Je trouve toujours quelque de beau dans les choses : c’est mon côté optimiste ça !

On sent aussi cela dans vos films…

C’est vrai, je pense à De toutes nos forces que nous avons tourné à Nice sur l’IronMan. C’est ce genre de film qui me touche. J’aime pouvoir faire passer des petits messages. D’autant plus quand il s’agit d’une comédie. Comme le film que nous sommes en train de tourner avec Eric Lavaine…

Chamboule tout, c’est ça ? Oui, avec José Garcia, Anne Marivin et Michaël Youn. C’est l’histoire vraie d’une femme qui se retrouve à devoir vivre avec son mari qui a perdu la mémoire immédiate et est devenu aveugle après un accident de scooter. À la fois, c’est extrêmemen­t drôle. Et c’est dramatique dans le fond.

Ça ressemble à la vie !

Exactement. On rit. On pleure. Mais on se laisse embarquer par une réelle émotion. En se laissant surprendre.

Je cache ma timidité avec l’humour ” J’ai un côté optimiste, c’est vrai ! ”

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(Photo archives S. H. et P. L.)

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