Dix ans d’amour et de câlins au goût Vanille-Fraise
Depuis 2008, la crèche interentreprises du groupe people&baby s’occupe avec bonheur de la garde des enfants des parents actifs de la technopole Sophia Antipolis
La crèche interentreprises Vanille-Fraise aouvert ses portes en 2008. Très exactement le 1er septembre. Ce jour-là, elle devenait la première structure dédiée aux entreprises pour l’accueil des tout-petits, à s’implanter sur le site de la technopole de Sophia Antipolis, en territoire biotois. Il y a quelques jours, en célébrant avec quatre mois d’avance, les dix ans de Vanille-Fraise, Odile Broglin, puéricultrice, fondatrice du réseau People&Baby dont dépend la structure, a rappelé aux chefs d’entreprises de Sophia, l’histoire et les objectifs de la crèche. Une structure à taille humaine puisque ne disposant que de cinquante-cinq places mais qui est en parfaite adéquation avec les besoins des 36 300 salariés des 2 230 entreprises de la technopole.
Une unité à Cannes
C’est après une expérience de directrice d’une crèche installée dans un hôpital pour s’occuper des enfants des personnels médicaux, qu’Odile Broglin s’est lancée dans l’aventure de la crèche interentreprises après la naissance de son second enfant. « Mon premier site je l’ai créé dans le quartier de la Défense, à Paris, en même temps que le groupe People&Baby. Depuis, le réseau n’a cessé de grandir. Aujourd’hui nous gérons 150 crèches dont celle de Sophia. Certains en délégation de service public comme c’est le cas, par exemple, à Cannes, raconte la fondatrice. Dans la cité des festivals la structure de soixante places se situe dans le secteur de La Croix des Gardes. « Là notre client principal, c’est la Ville », note Hervé Margail, directeur pour le Sud-Est du groupe People&baby. À Sophia, ce sont les entreprises de la technopole qui finance la crèche. Actuellement, onze d’entre elles sont prioritaires pour l’accueil d’enfants de salariés. Dans l’avenir, trois autres crèches pourraient se créer dans les Alpes-Maritimes. L’une d’elles sans doute à Antibes-Juan-les-Pins où les demandes sont conséquentes. « On y réfléchit. Il faut qu’on trouve un local, qu’on étudie véritablement les besoins. »