Nice-Matin (Cannes)

« Tous les Antibois ont déjà pratiqué du basket »

Président de l’OAJLP basket, Jean-Marc Casabo présente demain, à 18h30, dans le cadre majestueux de la Villa Eilenroc, un film retraçant l’histoire de ce sport dans la cité des Remparts

- PROPOS RECUILLIS PAR VIVIEN SEILLER sports-antibes@nicematin.fr 1. La manifestat­ion n’est pas ouverte au public.

Antibes est une ville de basket historique et ce au-delà des titres remportés par les Sharks. Le festival internatio­nal du film sportif faisant étape à Nice, l’OAJLP et son président, JeanMarc Casabo, ont tenu à marquer le coup en réalisant un documentai­re pour retracer l’histoire de la balle orange dans la cité des Remparts.

En quoi consiste ce festival internatio­nal du film sportif ?

C’est une manifestat­ion qui se déroule à Nice et qui fait partie d’un réseau de  festivals dans le monde. La cérémonie d’ouverture a lieu au golf de Sophia Antipolis et plusieurs films traitant du sport sont nominés chaque année avant de se retrouver à Milan pour décerner le palmarès.

Pourquoi avoir fait un film sur le basket antibois ?

Disons que c’est plutôt un documentai­re historique pour souligner l’existence du basket depuis plus d’un siècle à Antibes. En plus, ça coïncide avec les  ans de la naissance de l’OAJLP. On ne voulait pas faire une exposition ou un bouquin mais plutôt un film que l’on va sous titrer en anglais pour permettre de le véhiculer ou on veut. On va d’ailleurs se préoccuper de sa diffusion au mois de septembre.

C’était compliqué d’être retenu parmi le festival ?

J’ai déposé ma candidatur­e avec une séquence et je suis entré en contact avec les gens du festival. Un jury a jugé que vu le dossier présenté la candidatur­e était recevable. Le jury va se déplacer mercredi pour le visionner même si normalemen­t le festival se déroule à Nice au musée national du sport. On a voulu mettre le paquet pour que ce soit à la villa Eilenroc.

C’est un gros projet !

L’idée, c’est de montrer comment le basket est arrivé dans cette ville. Pendant la première guerre mondiale, des soldats blessés sont venus faire leur convalesce­nce à Antibes et comme ils s’ennuyaient ils ont joué au basket. Antibes était une petite ville de moins de   habitants et il y a eu la création de deux clubs quelques années plus tard. Tous les Antibois ont fait du basket. On a du faire un très long travail de recherche et on ne veut pas réduire le basket à la dimension sportive. C’est aussi une question économique, financière, sociologiq­ue... Les maires ont du tenir compte de la voie du peuple.

C’est important de continuer à mettre en avant l’histoire du club...

Le musée national du basket à Paris aura une copie du film, le président de la fédération est prêt à nous soutenir. Ce sera l’occasion de le projeter à des clubs ou des groupement­s de clubs.

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