Une réussite totale pour la e édition
Première manche de la Panerai classic yachts challenge, l’étape antiboise a lancé la saison ce weekend au port Vauban. Une édition réussie avec quatre régates disputées et une affluence croissante
Les Voiles d’Antibes , ce ne sont pas seulement quatre jours de régates pour des équipages mordus de compétition. Il y a un peu de ça, forcément, et les 83 bateaux engagés cette année ne sont pas venus en simples visiteurs. Mais le large public visé par les organisateurs a répondu présent et les nombreuses soirées organisées sur le Bastion Saint-Jaume ont logiquement cartonné. Mieux que prévu ? « Il y a de plus en plus d’Antibois qui viennent se joindre aux marins pour faire la fête, souligne le directeur des Voiles Yann Joannon. Depuis qu’on s’est rapprochés de la vieille ville les gens peuvent venir à pied donc c’est pratique. C’est devenu « the place to be » (1). On a fait carton plein, c’était noir de monde avec 3 000 personnes. » Ouvertes à tous, les soirées ont été comme chaque année animées par différents groupes musicaux variés. « C’est vraiment l’idée et l’image qu’on veut donner. Les Voiles d’Antibes, c’est un côté pour les bateaux en compétition et un autre pour la fête populaire ouverte à tous. »
« Ils ont tous fait des efforts »
Les gréements ont quant à eux dû s’adapter à des conditions météo parfois changeantes au fil des jours. « On a connu la météo antiboise habituelle des voiles, sourit le directeur. Il y a eu un peu d’air jeudi et dimanche et les autres jours étaient plus légers. On a vu des régates tactiques. Tous les bateaux ont eu à un moment ou à un autre les conditions qui leur permettaient de se démarquer. » Avec 83 voiliers engagés, les organisateurs se sont rapprochés du record datant d’il y a trois ans (85) et le plateau de cette 23e édition n’avait rien à envier aux épisodes précédents. « On ne pouvait pas accueillir plus de bateaux étant donné que la taille moyenne a augmenté, détaille Yann Joannon. C’est exceptionnel aussi bien au niveau quantitatif que qualitatif. Il y avait beaucoup de nouvelles unités et on sent qu’ils ont tous fait des efforts pour maintenir leurs bateaux dans de superbes états. » Entre les fidèles représentants toujours présents (Outlaw), les vieux briscards jamais rassasiés (Lulu), et les gréements gonflés d’histoire (Manitou), les Voiles d’Antibes ont encore pu s’appuyer sur un tableau riche et varié. Et tout le monde s’est régalé !