La Ligue contre le cancer adapte ses activités
Les bienfaits physiques sont immédiats. C’est simple, une activité physique adaptée, c’est 20 % de risque de rechute en moins. » Géraldine Mathieu est responsable de l’espace antibois de la Ligue contre le cancer. Récemment, avec vingt-sept volontaires, l’antenne antiboise de l’association a lancé ses activités sport-santé adaptées. «On a développé plusieurs soins de support non médicalisés avec les années. Un soutien psychologique, de la sophrologie, de la réflexologie plantaire ou encore de la socio-esthétique. Il nous manquait encore la gym adaptée. » D’après les professionnels de santé, et notamment le professeur Maurice Schneider, président du comité des Alpes-Maritimes de la Ligue contre le cancer, 40 % des cancers sont évitables et en grande partie grâce au sport.
Une démarche physique et culturelle à la fois
« C’est une démarche physique, bien sûr, mais aussi culturelle, reprend Géraldine Mathieu. Nous allons organiser une excursion par mois, dans le bas, le moyen et le haut pays. Le but de tout cela est évidemment de participer à la guérison du corps. Il faut aussi accompagner les personnes atteintes pour leur redonner envie de créer du lien social. Souvent, la maladie isole. » Et pour se faire, l’association a reçu un gros coup de pouce de la part d’une autre association : Cog4cancer, qui a profité du lancement de ce programme pour donner un chèque de 95 000 euros à la Ligue contre le cancer. « Cog4cancer a pour unique but de récolter des fonds pour lutter contre le cancer, témoigne Gabi Gruber, l’une des responsables de Cog4cancer. Pas un seul centime de ce que l’on récolte ne va à l’association. On aime le sport et le sport est essentiel pour lutter contre la maladie. » Après un petit-déjeuner copieux pour les plus gros appétits, un discours du maire Jean Leonetti et donc la remise d’un chèque à la Ligue contre le cancer, les 27 marcheurs ont battu le pavé. Direction le bord de mer depuis le boulevard Foch. Puis, tous ensemble, ils ont affronté le cagnard jusqu’au bois de la Garoupe, dans Le Cap d’Antibes, avant de rentrer au bercail. Chacun à son rythme et sans forcer. Le but du jeu était ailleurs.