Un festival de la créativité très féminin Ports de plaisance : une victoire pour la Ville
Le ciné caméra club de Cannes vient d’organiser son traditionnel Festival de la créativité à l’espace Miramar de Cannes. Après avoir réceptionné, classé et bien sûr visionné les 200 films prétendants de ce rendez-vous, l’équipe de l’association puis le jury ont proposé vingt-quatre oeuvres à voir cet après-midi-là. « Nous avions six catégories en compétition : deux (fiction et documentaire) en vidéo, deux en diaporama, et deux en animation (venant des élèves de l’école supérieure et d’individuels)» a expliqué Jean-Pierre Droillard, président du Ciné caméra club de Cannes, le soir du palmarès).
Un jury % féminin
Dix-neuf pays ont été représentés soient quatre de plus (Portugal, Irlande, République Tchèque et Roumanie) par rapport à l’an dernier et cette année, l’association a opté pour un jury 100 % féminin. «Il était présidé par Jeanne Glass, présidente de l’Union internationale du cinéma amateur également ambassadrice à l’Unesco » a souri le président. Cette année, l’association a également invité des réalisateurs belges, autrichiens, Italiens et Allemands afin qu’ils partagent ce moment de créativité avec les artistes français.
Voici le palmarès
L’Union internationale du cinéma amateur a donné un prix spécial à Teta de Clara Farhat. Vidéo Fiction: Bus pour tous de Gauthier Blazewicz (France). Vidéo découverte : Du plomb dans l’Aisne de Robert DEvin (Belgique), Animations écoles: Achoo de L. Boutrot, E. Carret, M. Creantor, P. Hubert, C. Lacroix, C. Perroux. (France). Animation individuels: Hopeless ? de Dieter Prill (Allemagne). Grand prix de la fédération photographique de France : Les colliers d’Elsa de Maurice Ricou (France). Diaporama fiction: La danseuse ridicule de Renée Brachet (France), Diaporama découverte: «J’ai maudi M. Godin» de J-C, Quagliozzi (France). Comme d’autres communes littorales, la ville de Cannes a tenté de faire plier le gouvernement, ou plutôt une instruction ministérielle censée éclaircir la question du transfert de la gestion des activités portuaires des communes vers les communautés de communes et/ou d’agglomération. Cette instruction inquiétait certaines communes, qui craignaient de perdre la gestion de leur équipement. Le Conseil d’Etat vient de leur donner raison. Si le texte ministériel avait pris soin, afin d’améliorer l’application de la loi, de définir ce que devait être une zone d’activité portuaire, il a selon les juges outrepassé ses compétences. « En fixant, en termes exclusifs et impératifs de tels critères sans y avoir été légalement habilités, le ministre de l’aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales a pris, par l’instruction attaquée, une mesure règlementaire d’application de la loi. Les communes dont donc fondées à soutenir que cette circulaire est entachée d’incompétence », indiquent les juges dans leur décision. Au vu de cet élément, les magistrats ont estimé que l’instruction du 8 décembre 2016 « portant définition des zones d’activité portuaires » devait être annulée.