Delf. a dévoilé son travail à la galerie Piqués d’art
Jusqu’à présent Delphine Spiesse, Delf. de son nom d’artiste, n’avait jamais exposé ses oeuvres. C’est désormais chose faite grâce à la galerie solidaire les Piqués d’art qui lui a offert sa première présentation intitulée «l’envol». Venue tardivement à la peinture, après que les épreuves de la vie lui aient imposé un divorce, Delphine, qui a toujours aimé tout ce qui est créatif, s’est lancée dans une expression artistique personnelle pour trouver une forme d’évasion et surtout se consacrer à ellemême. Une manière de faire jaillir de son intériorité propre toute sa sensibilité et sa soif d’esthétique: « J’aime l’abstrait, le mélange des couleurs et des textures», explique t-elle. Pour créer son univers pictural elle utilise des peintures à effets qui, en séchant, marquent une évolution dans des sensibilités nacrées ou opalescentes qu’elle pose sur la toile avec une imagination toujours renouvelée. Inspirée par ses envies de rêves et de voyages, elle dépeint des paysages qui ne sont que la traduction des méandres d’une âme parfois malmenée par la vie mais toujours en quête d’optimisme. Elle est aujourd’hui à un nouveau tournant de sa vie. Employée des laboratoires Galderma, elle vit et travaille à Biot avec la conviction que les évolutions futures de son existence passeront peutêtre par l’expression artistique. Le fait de montrer son travail, de se mettre en quelque sorte à nu par rapport à ses sentiments personnels participe de cette évolution subie mais qui peut être une nouvelle chance. Une phrase symbolise toute la sincérité de sa démarche artistique: «Ce qui se trouve devant nous et ce qui se trouve derrière nous sont bien peu de chose au regard de ce qui se trouve à l’intérieur de nous. Et quand nous faisons jaillir dans le monde ce qui se trouve en nous, des miracles se produisent.»