Dépôts sauvages : la police voit rouge
La police municipale a autre chose à faire que de ramasser des étagères déglinguées ou de vieilles machines à laver abandonnées place du Logis ou square San-Nicolo… Au rythme de 3 ou 4 dépôts sauvages par semaine, la situation se dégrade et handicape le fonctionnement du service, constatent l’adjoint à la sécurité, Dominique Vogel, et le chef de la police, Claude Russo. Si bien que tous deux ont décidé de mettre le holà. «Nous avons fait de la prévention, en informant la population par voie d’affichage, nous allons passer aux sanctions. » L’amende peut être salée et donner à réfléchir : «Elle peut atteindre 1 500 euros pour les particuliers et 7 500 euros pour les entreprises. »
Surveillance renforcée
« C’est regrettable de devoir en arriver là, mais la recrudescence de ces incivilités nous y oblige. Il est important de préserver le cadre de vie des habitants. » Pour surveiller le territoire et, en particulier, les sites privilégiés par les contrevenants, plusieurs leviers sont actionnés. La surveillance de la P.M. sera étendue aux soirées et une synergie mise en place avec les employés municipaux, tous chargés de repérer les fautifs. Appelé en renfort, le réseau de participation citoyenne, structuré autour des voisins vigilants, étend ses prérogatives aux incivilités. « Une convention a déjà été signée sur ce point et des réunions vont être tenues pour informer les participants.» Ça fait déjà du monde. Enfin, la vidéosurveillance viendra compléter le dispositif.