Réautoriser le jet? »
Que retenir du conseil municipal, en bref ?
Henri Ceran de retour en son Palais
Suite au départ de Catherine Vouillon du Conseil administratif de la SEMEC (Société gestionnaire du Palais des Festivals), c’est Henri Ceran (ancien directeur du tourisme et des Congrès à Cannes), dissident du groupe Tabarot qui a été désigné à l’unanimité. « M. Ceran a voté notre budget et toutes les délibérations sur la SEMEC, c’est une prise en compte de la normalisation de nos relations ». « Après avoir passé treize ans à la SEMEC, j’ai un amour particulier pour cette structure », confirme l’intéressé. Rescapé du groupe Tabarot, Olivier Vasserot a dû se sentir bien seul. Au fait, Ceran rime toujours avec opposant
On nage en plein swim run
Un circuit de 35 à 40 km (îles de Lérins, plage du Moure rouge, Bd Gazagnaire, Californie, Canal de la Siagne, Croisette, Bd du Midi, Croix des Gardes, Suquet, Roseraie et Port Canto) à parcourir en binôme, dont 15 à 20 km de natation en mer. C’est ce qui attend les participants du premier Otillö Swimrun Cannes World Series les 20 et 21 octobre prochain. 15 à 25 nations, plus de 600 participants entre course et nage, pour la seule épreuve française d’un circuit international de six manches. «Une manifestation sportive et écologique absolument remarquable ! », s’enthousiasme David Lisnard, malgré le pansement qui orne son nez depuis sa récente gamelle dans un trail.
Plan Square pour se mettre au vert
Pas étonnant que The Square ait décroché la palme d’or à Cannes : la ville lance un programme de rénovation et création de ces espaces verts urbains, « qui apportent beaucoup à la qualité de vie et aux familles ». Après Méro, Petit Juas, le square des sept anges, Musso, Bergia, Gallia-Montfleury, c’est le square René Cassin (4100 m2), situé entre l’avenue du maréchal Juin, l’allée du parc SaintJean et l’impasse des Anges, qui « va être repris de fond en comble, avec le concours d’un architecte paysager» . Les travaux seront réalisés au dernier trimestre, pour 170 000 euros. Jusqu’en 2020, 700 000 euros sont consacrés à la réalisation d’un square par an. «On oxygène la ville», conclut David Lisnard, comme pour un nouveau slogan.
La voie rapide n’est pas une autoroute
« La voie rapide a vieilli et constitue une coupure NordSud extrêmement marquée de la cité sur plus de deux kilomètres, constate Françoise Bruneteaux, adjointe aux travaux. Nous allons donc gommer cette frontière, en plusieurs phases de travaux. » Objectifs : réduire les impacts visuels et sonores de cette couverture ferroviaire aux 30 000 véhicules par jour, améliorer le cheminement piéton, rénover et sécuriser le bitume, et traiter l’esthétique paysager, « afin que cette route ne ressemble plus à une autoroute ». La première phase de cette requalification concerne le Boulevard Vautrin, depuis le rond-point des Gabres (Maubert) jusqu’au carrefour Alexandre III, avec des trottoirs accessibles aux handicapés, nouvel éclairage, création de stationnements supplémentaires, alignement d’arbres… de l’automne 2018 jusqu’au printemps 2019. Une provision de 3,9 M€ a été votée pour ce chantier.
La Licorne se refait une beauté
La salle Prosper Mérimée, dite Théâtre de la Licorne, date de 1974, et n’a plus connu de réaménagement depuis 1998.Grâce au mécénat privé du groupe Boucau, la licorne va connaître une double métamorphose. Sa programmation sera désormais estampillée «jeune public», tant par l’âge que par l’inexpérience de son public, avec des spectacles en lien avec l’école de danse Rosella Hightower, l’École Régionale d’Acteurs (ERAC), le Conservatoire de Cannes, les médiathèques, les écoles, ou l’orchestre CannesPaca. Des travaux vont également être engagés, avec 55 000 euros du groupe Boucau pour réaliser une nouvelle enseigne et un nouvel éclairage de la devanture, avec une silhouette de l’animal mythique, embellissement de la vitrine et nouveau mobilier dans le hall. Un espace détente pour enfants sera accessible toute la journée, et une bibliothèque créée. « On va continuer à chercher ce type de partenariat, pour développer la culture sans mettre en péril le portefeuille du contribuable cannois», conclut David Lisnard.