Nice-Matin (Cannes)

Hier soir, oui, c’était carrément grand soir !

La soirée rock a fait la preuve par quatre, hier soir, pour la première des Riffs, jumps et énergie sacrée

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Y’a un truc génial dans ce genre de concerts, c’est la diversité du public. Hier, pour la première des Nuits Carrées , on a vu des tignasses multicolor­es, des dreadlocks, des casquettes à hélice, des rangers, des ados, des vieux de la vieille, des familles, des buveurs de Pepsi, des trinqueurs de bière... Tous différents mais arborant tous le même mouvement de tête, tous en mode corps à corps dans le braveheart lancé par Smash Hit Combo. Un début de partie chauffé à grands renforts de références gaming. Avant l’arrivée de Dagoba qui a mis le feu avec un circle pit instantané. Du lourd qui s’est enraciné avec Ultra Vomit et le grand retour de Pleymo. Du feu ! ■ Ce soir, soirée rap/hip-hop avec Fracy Hopkins, Nemir, Sniper, Romeo Elvis et M.O.P. dès 18 h 30 au Fort Carré d’Antibes. Tarif : 18 euros. nuitscarre­es.com Textes : Margot DASQUE et Jeremy TOMATIS antibes@nicematin.fr Photos : Eric OTTINO

» Y’avait pas plus approprié pour parler du souffle qui a précédé le déferlemen­t du groupe Pleymo sur scène, hier. Avant de se retrouver tous les six à faire revivre le groupe – mis en stand-by en 2007 – célébrant ses vingt ans, les p’tits locaux de la formation : Erik de Villoutrey­s made in Cannes et Davy Portela attaché à Beaulieu-sur-Mer ont fait le point sur le temps qui passe au pied du Fort Carré.

Alors, cette scène à Antibes ?

C’est un spot mortel ! Ca nous fait super plaisir de jouer ici. Il n’y a pas beaucoup d’opportunit­és dans le coin pour jouer, mais visiblemen­t le festival des Nuits Carrées se rockifie, c’est une demande du public à ce qu’on nous a dit.

Qu’est-ce qui a changé dans votre manière d’appréhende­r la musique en  ans ?

C’est vrai qu’au départ c’est parti comme une fusée… Mais ce comeback c’est encore plus de plaisir. En fait, il n’y a que ça. On a l’impression de retrouver des vieux copains qu’on a lâchés il y a dix ans, au final on leur donne juste rendez-vous pour faire la fête tous ensemble ! On fait toujours les choses sérieuseme­nt, oui, mais on a moins ce sentiment d’avoir quelque chose à prouver, des tonnes de choses à réaliser.

Votre public a changé ?

Oui et c’est trop cool ! Il a vieilli avec nous. Mais on voit des gamins de  ans dans le public, ça c’est énorme. Déjà avant ça me faisait halluciner : les parents, les frères et soeurs transmette­nt notre musique, c’est énorme.

Comment avez-vous choisi les titres de la tournée anniversai­re ?

On a fait un tableur Excel avec tous nos titres, chacun avait une colonne et cochait les chansons qu’on souhaitait jouer.

Super démocratiq­ue !

Ah mais carrément ! [rires] Au final on s’est retrouvés autour des titres phares. Mais ça n’aurait pas été la même sélection pour un best-of, là on a pensé au live.

Vous avez toujours raconté des histoires à travers vos albums, là vous racontez quoi sur scène?

C’est l’histoire de retrouvail­les avec des gens qu’on connaissai­t déjà et ceux qui ne nous ont jamais vus en concert. L’idée c’est vraiment de

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