FAITS DIVERS
Chaude alerte hier matin dans un appartement de l’avenue Maréchal-Juin à Cannes où un cadre en plein burn out professionnel menaçait de mettre fin à ses jours. Un scénario quasiment digne de Chute libre, un thriller de dans lequel Michael Douglas interprète un employé qui, soumis au stress ambiant, pète complètement les plombs. Vers h , l’homme âgé de ans, responsable régional d’une marque de luxe, s’était retranché dans la baignoire de sa salle de bain, avec une lame tranchante appliquée sur sa jugulaire. Voilà trois jours que l’individu en plein surmenage avait absorbé médicaments et stupéfiants et se trouvait dans une sorte de décompensation. Rapidement sur place, les pompiers, puis la psychologue du SAMU tentaient de nouer un dialogue avec le forcené. En vain. Les policiers du quart envisageaient alors de quitter leurs uniformes pour enfiler des blouses de médecin et approcher le suicidaire lorsque ce dernier a enfin quitté sa baignoire pour prendre quelque chose dans l’armoire à pharmacie. Quelques secondes à peine, mais suffisantes pour que les forces de l’ordre maîtrisent et désarment sans dommage le trentenaire. Ce dernier a été conduit sain et sauf aux urgences hospitalières. Les policiers de la Sûreté en sont encore à démêler l’affaire. Un homme âgé d’une vingtaine d’années a reçu plusieurs petits coups de couteau (sans réelle gravité) mercredi en fin d’après midi aux abords de la gare SNCF de Cannes. Hospitalisé alors que son pronostic vital n’était pas engagé, le blessé est attendu au commissariat pour donner sa version des faits. Selon les premiers éléments de l’enquête, tout serait parti d’une embrouille dans un bus, au départ de la Cité des Fleurs à Grasse. Pour une histoire de place et de poussette, des jeunes femmes se seraient violemment invectivées, avant que leurs compagnons ne prennent le relais. L’altercation a dégénéré à Cannes, à la sortie du bus, où tout ce petit monde en est venu aux mains. Jusqu’à l’agression au couteau, arme qui n’a pas été retrouvée. Tout comme l’auteur, puisque tout le monde a pris la fuite à l’arrivée de la police. La tactique était habile. Se servant d’une robe comme d’un paravent, particulièrement habile de ses mains, une femme en profitait pour glisser d’autres articles sous ses vêtements et s’évaporer avec. Le stratagème a fonctionné le juin après-midi dans une boutique de luxe de la Croisette, où cette « cliente », masquée d’un chapeau et lunettes, s’est volatilisée avec une paire de chaussures à euros. Grâce à la vidéosurveillance, le groupe District de Cannes a repéré le véhicule avec lequel elle a pris la fuite, et identifié la conductrice, dont le permis avait été annulé. Membre de la communauté des gens du voyage, la suspecte a été interpellée par les policiers dans un camp de la Colle-sur-Loup. La perquisition a permis de retrouver les chaussures, mais aussi divers articles de luxe, comme des fourrures et sacs à main. Au tribunal correctionnel de Grasse, l’affaire a été renvoyée au septembre. Âgée de ans, la prévenue a été placée sous contrôle judiciaire, et une expertise psychologique a été ordonnée. A.C.